1. Fiasco


    Datte: 22/02/2020, Catégories: Humour, Première fois

    ... parfum.Sur le bureau du mari trônaient les magazines. Je bafouillais. Je disaisrepasser ce soir pour remercier et discuter avec son homme. Elle tiraitsur une cigarette. Son regard me marquait un noble dédain. Peut-être metrouvait-elle nigaud de n’en pas profiter maintenant. Quelques-uns demes jeunes camarades ce que j’ignorais alors l’avaient en de semblablescirconstances embrassé puis culbuté dans la chambre. Elle choisit à cetinstant de fixer cruellement l’endroit précis où s’affirmait monérection. Hâtivement j’y plaçais un magazine. Je songeais à ne plusbattre qu’en retraite perclus d’humiliation. Elle lança derrière moi : «A tantôt j’espère ? »J’hésitais de revenir ce soir-là. Toutefois il était vraisemblable queson mari fut informé que je repasserai. J’arrivais piteux comme si cefut moi qui eût sauté sa femme près du canal. Le mari était toujoursd’humeur rigolarde au contraire de l'épouse si maussade de subir sesvisites qui troublaient leur intimité. La garce jouait cette comédie àla perfection. Je ne savais que trop ce que recelait de vice cettemascarade. Par-dessus les épaules de son imbécile mari, je croisaisplusieurs fois son regard étrange. On eût dit qu’elle m’en voulaitencore de l’après-midi. Un moment tandis que son mari partit vers lebureau, elle mit un pied sur l’un des accoudoirs de son fauteuil.J’étais vissé dans le mien atterré. J’avais sous mes yeux le spectacled'une entre cuisse. Elle n’avait point de culotte. Je découvrais ledétail de sa chatte lissée. ...
    ... On eût dit sur une ardoise présentant lemenu du restaurant. Il n’y avait qu’un plat principal, spécialité dulieu. Son homme revint. Je répondis n’importe quoi à celui-ci regardrivé vers l'autre salope. Elle semblait proclamer que je ne pourrais laprochaine fois me dérober. Elle voulait qu’à l’instar des autres je labaise. J’étais résolu à subir ce devoir. Le lendemain je posais denouveau une RTT pour l’après-midi. Je me précipitais chez elle. Jel’entrevis sortant de son immeuble. Légère, virevoltant dans sa petitejupe et tout en hauts talons.Hommes et femmes se poussaient du coude. En effet son style était degarce. N’était-ce l’Été haute saison des amours ? Au lieu d’aller encentre-ville, je la vis tourner dans une rue qui menait aux abattoirs,un lieu sinistre. Y fréquentaient là-bas la nuit dealers et voyous. Jetrouvais singulier qu’elle allât en une zone pareille. Dessus mon véloje n’avais pas de peine à la pister. Bientôt je découvris le but de sonpériple. Peu loin en contrebas une camionnette. Celle-ci démarra aprèsqu’elle fut montée dedans. De loin en loin et grâce aux raccourcis jepus suivre l’engin. Celui-ci tourna non au canal mais vers un boisfamilier aux amants. Je rampais peu après au travers des buissons.Je n’avais pas identifié à qui était la camionnette. Je ne fus pas peusurpris que ce fut Alexandre un pote et commis de la supérette. Bougrede cinquante ans et un peu alcoolique. On lui savait nombre demaîtresses qu’il débauchait au hasard de ses courses quand il ...