Croisements
Datte: 22/09/2017,
Catégories:
f,
h,
fh,
sport,
amour,
photofilm,
Oral
préservati,
pénétratio,
amourpass,
... rire qui les rapprochait. Elle se sentit enfin apaisée. Elle avait réussi à faire ressurgir la joie de leur rencontre. Elle avait gagné. Elle sauta sur ses pieds : — Tu as faim ?— De quel appétit parles-tu ?— Tu sais, en des temps reculés, les hommes devaient courir après leur pitance… Il se demandait s’il allait subir un cours d’histoire tout aussi improvisé que celui d’anatomie, quand il comprit pourquoi elle ramassait son sac à dos. Il la regarda s’avancer vers le sentier qui descendait à la calanque, il vit son sourire taquin et sa prise d’élan. Alors il se leva, se dit qu’elle était infernale et qu’il aimait diablement son attitude avant de s’engager vers le chemin. Le sentier était étroit et malaisé. Il constata cependant que la belle gazelle avait déjà une bonne centaine de mètres d’avance. Il serait bien resté là, à la regarder dévaler la pente avec agilité, coupant parfois le sentier en sautant de petits bosquets de thym et de romarin. Un frisson de plaisir le fit sourire, elle serait toute imprégnée de l’odeur de la garrigue. Puis il se mit en route, ne voulant pas gâcher son plaisir : après tout, une course n’est excitante que si l’on a des poursuivants… Un peu plus bas, Marion s’arrêta doucement pour couper l’élan que lui donnait la pente. Il serait dommage de se faire une entorse maintenant, avec ce qu’elle avait derrière la tête. Elle se retourna et fut surprise de le trouver à seulement quelques enjambées d’elle. Il courait, empruntant le même trajet qu’elle ...
... avec désinvolture, décontracté comme s’il se baladait sur la Corniche. Elle sentit ses muscles se tendre sous l’effet de l’adrénaline. Elle reprit sa course, non sans lui avoir lancé qu’elle s’impatientait. Encore quelques secondes égrainées comme les cailloux qui roulaient sur leur passage, et il était à une enjambée d’elle. — Tu vas voir si je t’attrape ! lança-t-il en riant. Elle avait repéré un rocher au centre d’un lacet du sentier, qui en deux bonds lui permettrait de semer Raphaël. Stoppant net sa course, elle vira sur la gauche et avec un pas d’élan, sauta. Réception en douceur sur la surface plane et minérale, qui cependant était moins stable qu’elle n’y paraissait. — Tu penses être la seule à pouvoir jouer les sauterelles ? dit-il avant de s’élancer. Le bruit si caractéristique de la semelle qui glisse légèrement au moment de l’impulsion la fit réagir. Elle bondit aussitôt sur le sentier, et se retourna au juron de Raphaël quand il sentit le rocher basculer sous son poids. Il tomba les mains en avant dans un argelat, râla et s’assit en tailleur en se tenant la main gauche. — Tu t’es fait mal ? s’enquit la belle dégringolée.— J’ai une épine dans la main ! répondit-il sur un ton gamin.— Allez, fais voir. Elle sortit son couteau suisse et la pince à épiler qu’il contenait. Un souffle plus tard, elle l’entraînait vers la mer, pour désinfecter sa plaie, l’arbuste lui ayant déchiré la peau sur quelques centimètres. — Tu es super-équipée, dis-moi…— Et toi, d’une maladresse ...