Croisements
Datte: 22/09/2017,
Catégories:
f,
h,
fh,
sport,
amour,
photofilm,
Oral
préservati,
pénétratio,
amourpass,
... mettait en garde, comme un Jiminy Criquet protecteur. — Ah, si seulement tu pouvais partir avec l’eau du bain… T’es pénible… dit-elle à voix haute. Un passage rapide sous le jet et elle se glissa dans son peignoir. — Il pasto è pronto ! annonça-il depuis la cuisine. T’es sous la couette ? Riant de l’entendre dans cette langue chantante, elle fonça et sauta sur le lit, se hâta de se couvrir tout en enlevant son éponge dans laquelle elle s’empêtrait. Il entra dans la chambre, un plateau dans les mains qu’il posa sur la table de nuit avant de s’adosser aux oreillers qu’elle avait disposés contre la tête de lit. Deux bols fumants dégageaient l’odeur presque sucrée de la soupe de courge et la crème qu’il avait ajoutée se dilatait en volutes tribales. Il avait aussi coupé deux poires en cubes et pensé aux serviettes. Un repas simple, comme cet instant, et charmant, comme eux. Ils échangèrent quelques caresses avant d’attaquer la soupe de grand appétit. Entre deux cuillerées, Marion lui fit remarquer qu’il n’était pas juste qu’il soit vêtu et pas elle. Posant son bol, il enleva son pull et se mit à l’envers dans le lit, afin de pouvoir manger face à elle. — Les jeans aussi ? questionna-t-il.— Non, je m’en occuperai, ne t’inquiète pas… La jeune femme le dévorait du regard. Le jour déclinait déjà et la lumière dans sa chambre était magnifique, donnant une teinte un peu plus halée à son torse taillé à la perfection. Le jeu des muscles qu’il utilisait pour manger la fascinait. — Marion ...
... ?— Oui ? répondit-elle, un peu surprise, tout absorbée dans sa contemplation.— Tu mates ? Elle rougit jusqu’aux oreilles, les yeux rivés au fond de son bol. Démasquée dans son plaisir égoïste, elle aurait voulu disparaître sous la couette, mais préféra éclater de rire pour exprimer sa gêne. — C’est flatteur et très agréable. Mais… Il tendit la main et la découvrit jusqu’au ventre. — J’aime que tu me regardes, mais je ne suis pas narcissique au point de m’en contenter.— Au fait, j’ai fait cette soupe le jour où nous nous sommes rencontrés, dit-elle pour détourner son attention, car il souriait trop de la voir rougissante.— Comment fais-tu pour te souvenir de ce que tu as mangé ce soir-là ? Moi, je ne me souviens que de toi.— Quand je suis rentrée, je ne voulais pas céder à tes avances, alors je me suis mise aux fourneaux pour m’occuper. J’ai épluché et coupé la courge en me disant que tu devais tenter ta chance avec toutes les femmes de cette façon, et que tu étais un taré en puissance de m’avoir bloqué comme ça contre le comptoir !— J’avais un peu perdu les pédales en t’enfilant les gants… Mais, petite coquine, si je suis là, c’est bien parce que ça ne t’a pas déplu ! La jeune femme prit un cube de fruit entre ses dents et le porta à la bouche du gantier. Quand il eut fini de lécher le jus sur ses lèvres, elle conclut : — J’ai adoré ta folie. Il baisa encore sa bouche et fit glisser le plateau à terre. Il faisait sombre à présent, mais elle vit qu’il déboutonnait son pantalon ...