1. Croisements


    Datte: 22/09/2017, Catégories: f, h, fh, sport, amour, photofilm, Oral préservati, pénétratio, amourpass,

    ... à genoux. Elle l’attira sur elle, l’aidant à se débarrasser de la toile. Il la découvrit pour s’allonger contre sa peau. Son corps était glacé, seule sa verge était chaude contre le ventre de Marion. D’une main, il trouva sur la table de nuit une capote et l’enfila. La jeune femme les recouvrit. Dans la chaleur des plumes ils se caressaient, se frottaient l’un contre l’autre, joue contre joue. Elle remonta ses jambes sur sa taille, il la pénétra sans cesser de la couvrir de ses mains. Ils gémirent ensemble. Il la prit dans ses bras, elle aurait voulu qu’il la serre encore plus fort. Marion respirait son parfum qui était resté sur sa peau malgré le bain, frémissait de sentir la plaie de sa main plaquée dans son dos. Il était enfoncé dans sa chair, au plus profond de son ventre, chacun de ses lents mouvements de bassin était une onde d’une force qui la bouleversait. Elle s’était livrée à lui avec le masque d’une catin au début, dans une orgie de plaisir qui lui évitait les questionnements réels. À présent, elle le laissait envahir la femme. Le visage dans son cou, Raphaël ne voulait plus jouir. Il voulait la garder ainsi, continuer de sentir ses seins, son ventre contre son torse, ses jambes qui l’emprisonnaient, conserver la douceur de ses soupirs. S’imprégner d’elle jusqu’à pouvoir la saisir sous ses burins, la retenir dans la pierre. Quand elle se remit à chercher sa peau du bout des lèvres, il comprit qu’il lui fallait cesser. Il se retira en essayant de rester au plus ...
    ... près de sa peau, elle le guida sur le côté dans le même souci, le même besoin de rester auprès de lui. Sans relâcher leur étreinte ils s’endormirent, enlacés dans la paix du plaisir non-clos par un orgasme, petite mort d’un instant, abandonnés l’un à l’autre. oooOOOooo Quand Raphaël ouvrit les yeux, ce ne fut que pour voir un petit mot de Marion, posé sur l’oreiller. Légèrement déçu, il se redressa sur un coude et saisit le papier pour y lire : Il regarda le réveil : dix heures moins le quart, elle rentrerait bientôt. Il replongea la tête dans l’oreiller. Il ferait comme s’il n’avait rien vu. Mais l’évocation de la jeune femme avait suffi à lui rappeler leur nuit si sensuelle et son sexe, déjà en forme matinale, se refusa à dégrossir. Finalement, il allait se lever pour faire du café. Enfilant sa paire de chaussettes et son caleçon, il partit pour la cuisine, dans laquelle il trouva avec facilité le café et les filtres. Cette fille avait le sens pratique ! Alors que le café passait, Raphaël se roula une cigarette. Il se servit en Arabica et alluma sa clope. Bien sûr, il ouvrit la fenêtre. L’air frais, voir froid, le fit frissonner, même si le soleil dardait ses rayons dans le salon. Il retourna à la chambre et trouva sur le valet un gros pull informe appartenant à Marion.« Ça fera l’affaire ». En l’enfilant, il sentit son parfum sur l’étoffe et le frisson qui le parcourut n’était pas simplement celui du désir. De retour à la fenêtre et finissant sa cigarette en alternance avec ...