Bécassine (7)
Datte: 28/02/2020,
Catégories:
Hétéro
Chapitre 7 : Bécassine a des envies — Je reste avec toi ce week-end ; Becca est en voyage. La nouvelle ne m’enchante pas. Difficile de résister à la tentation tout un week-end mais je n’ai pas le choix, sous peine de me faire émasculer par l’autre cinglée de Becca. Je n’ai jamais été autant terrorisé de toute ma vie. Même ma confrontation avec Émile, c’était de la rigolade. J’ai bien cru qu’elle allait vraiment me les écrabouiller. Je ressens encore la douleur tout au fond de mon ventre quand j’y repense. Si je touche à Bécassine, la folle reviendra finir le travail. Je n’ai pas très envie de prendre ce risque. Le meilleur moyen de ne pas céder à la tentation, c’est de n’y être pas soumis. Le mieux serait donc que je ne passe pas mon week-end avec ma rouquine, mais je n’ai pas trop le choix. Rébecca refuse de laisser Bécassine chez elle quand elle n’est pas là, et si Bécassine n’est pas chez Rébecca, elle est chez moi. Elle n’a nulle part d’autre où aller. Je ne vais pas la foutre dehors tout de même, d’autant plus qu’elle continue à payer une part de mon loyer. L’autre solution serait de fuir mon appartement quand Bécassine est là. Mais pour aller où ? À l’hôtel ? Je n’ai pas trop les moyens en ce moment, et ça me fait chier de payer une chambre alors que j’ai un appart. Chez mes parents alors ? L’idée est déjà meilleure, mais ils sont pris pour le week-end. Et de toute façon, je n’avais pas très envie que ma mère me harcèle pour savoir si j’ai trouvé le grand amour. De ...
... toute manière, même si mes burnes sont en jeu, je me vois mal être obligé de fuir mon appartement. La seule solution, c’est de résister à la tentation. Un coup d’œil sur Bécassine, et je me dis que ça va être dur… — Bah alors, ça n’a pas l’air de t’enchanter. Tu ne veux pas me voir ? — Biens sûr que si, Bécassine. L’appartement est trop vide sans toi. Certes, mieux rangé, mais trop vide. Tu me manques quand tu n’es pas là. Et ce n’est pas juste parce qu’elle me fout toujours la trique, c’est parce que je l’apprécie vraiment pour tout le reste. Pour nos conversations, pour sa naïveté déconcertante, pour ses idées reçues qu’elle ne remet jamais en cause. Même son côté bordélique me manque, bien que ça me mette souvent en rogne. — C’est vrai ? Merci, c’est gentil. Et un petit bisou sur la joue en signe de gratitude ! Comme d’habitude, aussitôt rentrée du travail, Bécassine se débarrasse de ses sous-vêtements. Ça m’étonne même qu’elle en mette au boulot. On boit un verre pour fêter le week-end et on discute de notre semaine en ragotant sur nos collègues. La faim se fait sentir. La flemme de préparer à manger, on se commande une pizza qu’on se partage. La soirée se passe sans encombre. La rouquine est fatiguée et part se coucher de bonne heure : ses nuits précédentes avec Rébecca ont encore été mouvementées. Moi, j’attends qu’elle s’endorme avant d’aller me coucher. Ça m’évitera d’être tenté. Le lendemain au petit déjeuner, Bécassine manque de faire tomber sa tartine ; elle la ...