Bécassine (7)
Datte: 28/02/2020,
Catégories:
Hétéro
... passons plus beaucoup de temps ensemble, et du coup tu te retrouves seul ici. J’en suis désolée. Toi aussi, tu me manques quand je ne suis pas là. Parfois, j’aimerais bien être capable de me dédoubler. Et elle me fait un baiser appuyé sur la joue. — Et sinon, je t’ai raconté la fois où j’ai dû payer mon loyer en nature ? — Bécassine, je ne suis vraiment pas d’humeur pour une de tes histoires, aujourd’hui. Une autre fois, peut-être. — Tu es sûr ? Parce que celle-là, elle est très chaude. Il y a plein de détails croustillants. — Oui, j’en suis sûr. — Pff ! rouspète-t-elle, tu n’es pas drôle ! Elle s’en va de l’autre côté du canapé et fait semblant de bouder en espérant me faire réagir. Je ne tombe pas dans le piège et continue de regarder la télé comme si de rien n’était. Elle attend plusieurs minutes avant de retenter une approche. Changement de position : ses jambes sont maintenant placées sur le canapé et tournées vers moi. Un contact sur ma cuisse me fait réagir : elle est en train de la pousser légèrement avec son pied. Elle recommence plusieurs fois. Elle m’embête en espérant provoquer une réaction. Je le vois dans son regard brillant. J’essaye de l’ignorer en espérant qu’elle arrêtera d’elle-même. — Pourquoi tu ne veux pas de mes histoires ? réattaque-t-elle. — Je te l’ai dit : je ne suis pas d’humeur aujourd’hui. — Tu as pourtant toujours été d’humeur. Qu’est-ce qui t’arrive ? — Mais rien ! C’est bon avec ça, arrête maintenant ! m’agacé-je. Et arrête aussi avec ton ...
... pied. — Raconte-moi une des tiennes, alors. — Bécassine… rouspété-je. Elle se tait mais continue avec son pied. Elle pousse de plus en plus fort. Ça commence vraiment à m’énerver. Elle a le sourire en coin. Je sais qu’elle a une idée derrière la tête, une de celles qui ne m’aidera pas à résister à la tentation. — On joue à un jeu ? — Oui, bonne idée. J’ai un jeu de cartes, un jeu de l’oie, et même les petits chevaux. — Mais non… ça, c’est nul ! Je pensais plus à un truc du genre action ou vérité. — Ouais, bonne idée. Vas-y, tu commences. Action ou vérité ? — Je choisis action. Demande-moi n’importe quoi et je le ferai, annonce-t-elle avec un grand sourire. — Action ? Bon. Alors arrête avec ton pied et laisse-moi regarder la télé tranquillement. — Pff ! C’est bon, t’as gagné, on ne joue pas à ça. Tu n’es pas marrant aujourd’hui ! Ce n’est pourtant pas l’envie qui me manque : un action ou vérité avec elle aurait pu se révéler jouissif. Bien que le côté vérité aurait risqué d’être gênant selon les questions qu’elle m’aurait posées… Avec toutes ses manigances pour me faire craquer, je commence à me sentir échauffé, d’autant plus que ça fait un moment qu’on ne s’est pas fait de gâteries comme on en avait pris l’habitude. Il faut que je tienne bon jusqu’à la fin du week-end ; et dire qu’on est que samedi matin ! Son pied me pousse maintenant dans les côtes. — Bon, ça suffit maintenant ! m’énervé-je. Tu vas arrêter ça ! — Non… sourit-elle. — Bécassine, s’il-te-plaît. — Toi, arrête-moi ! ...