1. Une aventure révélatrice et inattendue


    Datte: 22/09/2017, Catégories: fh, fplusag, frousses, Collègues / Travail Oral pénétratio, fsodo, confession, occasion,

    ... présent sans même faire l’effort de ne pas me faire prendre à mon jeu. Je ne sais pas si elle avait mis la main sur le fruit de ses recherches, mais elle finit par se figer instantanément pour me questionner avec un ton coupant : — Vous avez besoin de quelque chose ?— Euh… non… je… je réfléchissais. Tout en remontant avec vivacité et maladresse ma main droite vers le rebord de mon bureau, je fis mine de me replonger dans ma paperasse. Lamentable. En même temps, qu’aurais-je pu dire d’autre ? J’essayais de rependre le dessus avec un air sérieux, de façade, sur mes livres, mais je compris que je devais immédiatement arrêter mon petit jeu qui pouvait me causer de gros problèmes vis-à-vis de ma carrière si tout cela remontait aux oreilles de mon employeur. Je ressentis instantanément une forte montée de chaleur, et elle n’était pas due à celle dissipée par les radiateurs qui luttaient contre le froid hivernal : j’étais très mal à l’aise et préférais fuir lâchement mon champ de bataille. Après un furtif et hypocrite coup d’œil sur ma montre, je n’ai plus osé la regarder dans les yeux : je me relevai, passai mon manteau, enlevai ma sacoche et sortis de la pièce en soupirant un mal assuré : — Au revoir, à demain. * * * VENDREDI 12 FÉVRIER – LE DÉNOUEMENT INESPÉRÉ Ma nuit a encore été très agitée. Non plus par les fantasmes que me provoquait cette belle et plantureuse secrétaire, mais par mes attitudes inconscientes et mon comportement en général. Si finalement je m’accordais des ...
    ... circonstances atténuantes à propos de mon voyeurisme passif, comment en revanche avais-je pu avoir l’effronterie de le pousser à la limite de l’exhibitionnisme ? Cela peut paraître décalé de le mentionner dans ce texte, mais pour me comprendre, je précise que je tiens à mon travail. D’abord, il me paie bien ; ensuite, j’ai la chance que mes compétences aient la reconnaissance de mes pairs autant que mon sérieux, finalement ébranlable. Dans tous les cas, je ne voulais pas perdre ce statut même au prix de mes faiblesses émotionnelles. J’abordai donc ma dernière journée avec la peur au ventre des réactions à venir de ma tortionnaire ; et surtout, je craignais qu’elle eût pu être prolixe à ce sujet avec son directeur, voire avec ceux de mon officine. Pour couronner le tout, j’avais la lucidité d’un retard évident dans mon travail : je décidai donc de me présenter plus tôt que d’habitude. La porte du bureau du directeur était semi-ouverte ; il y était présent et pianotait sur son ordinateur. Je ne fus pas surpris d’entr’apercevoir qu’il arborait la même face antipathique que les autres jours. Après une traditionnelle frappe policée sur le vantail de sa porte, je pénétrai avec une fausse assurance dans le grand bureau pour effectuer, comme la veille, un débriefing de l’état d’avancement de ma tâche. Bien sûr, je n’abordai rien au sujet de mon comportement de la veille et ne laissai pas transparaître mes craintes et ma culpabilité. Lors de nos échanges uniquement professionnels, ...
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