Une aventure révélatrice et inattendue
Datte: 22/09/2017,
Catégories:
fh,
fplusag,
frousses,
Collègues / Travail
Oral
pénétratio,
fsodo,
confession,
occasion,
... j’étais très attentif à la moindre de ses paroles et réactions susceptibles d’éveiller le moindre doute de malentendu ou de connivence. Ce ne fut, heureusement pour moi, pas le cas. Libéré de cette première épée de Damoclès, je gardai ainsi la même attitude ; je lui indiquai ensuite qu’il était prévisible que je n’aurai pas terminé mon travail avant l’heure de fermeture de la boîte, avancée à 16 h le vendredi. C’était le cadet de ses soucis : absent lui-même pour le reste de la journée, il passa un coup de téléphone à son bras droit et m’informa que ce dernier avait été élu pour rester dans les locaux « le temps qu’il faudrait », selon son expression. J’étais à présent un petit peu soulagé. Néanmoins, il me restait à affronter deux dernières épreuves : mes responsables avaient-ils eu vent de cette affaire? Et surtout, comment réagir face à Mme G. ? Je parcourus ensuite avec nonchalance le chemin qui menait son bureau. Bien qu’inévitable, je redoutais le moment de notre rencontre et me préparais à m’adapter selon son attitude. J’étais évidemment enclin à lui présenter mes excuses de la moins mauvaise des manières : en mêlant, si ce fut possible, assurance et réel embarras (exercice, par ailleurs, peu spontané car aux propos bien réfléchis depuis la veille). Je vins alors à pousser la porte de son bureau. Ouf ! Elle n’était pas encore arrivée ! Je savais que c’était un raisonnement pusillanime, mais cela me permettait de m’installer et de prendre un peu de mes marques. Je ...
... m’installai donc et me remis dans mes dossiers que je n’aurais jamais dû perdre de vue. Un peu après 8 h 30, j’entendis le claquement de talons qui frappaient les marches de l’escalier. L’instant inéluctable était arrivé. J’attendais le couinement significatif de l’ouverture de la porte pour relever la tête de mon travail, avec l’extrême attention des quelques premières fractions de secondes qui pourraient présager de son comportement. Sa rentrée en scène fut vive ; son visage s’est tout de suite tourné en direction de ma place. Avec un regard coquin, elle m’affubla d’un très large sourire, que je sentis surjoué, suivi d’un aimable « Bonjour ». Dérouté, je ne pus que lui rendre simplement la politesse, coupant court à tous mes scenarii. Décidément, j’étais toujours à contretemps. Tandis que je l’entendais poser ses affaires, moi je me décidais, en silence, à retourner aux miennes… et en me tourmentant d’autres interrogations : que cherchait-elle? Se pourrait-il qu’elle me désire ? Ou bien est-ce une manœuvre ? Mes exactions, dont j’étais le seul responsable, m’ont maintenant rendu paranoïaque. Et ce fut plus fort que moi : alors que je l’entendais sortir de notre huis clos, je composai le numéro de téléphone de mon (vrai celui-là !) secrétariat. Je leur demandai si j’avais eu des messages ou si mes responsables avaient essayés de me joindre. Les réponses furent négatives et je me ravisai donc. Mais étais-je sûr de ce qu’elle voulait ? Lucide à propos de mes imprudentes prises de ...