1. Ma cousine Claudine


    Datte: 05/03/2020, Catégories: fh, Inceste / Tabou groscul, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation fgode, pénétratio,

    ... une gourgandine, a lui aussi déménagé. Du coup je n’ai plus jamais revu mes cousins, ni ma cousine et le temps a passé. La ferme était intacte comme dans mes souvenirs. Et rien n’avait changé. J’ai garé la voiture dans la cour boueuse, j’ai pris mon courage à deux mains, je suis descendu et j’ai frappé. Une inconnue aux cheveux frisés est venue m’ouvrir. Deux marmots hirsutes braillaient derrière elle. — Bonjour, Madame, je voudrais voir Claudine, Claudine Maurel.— Ben, c’est qu’elle n’habite pas là. Vous la trouverez là-bas, dans le bâtiment d’en face.— Mais, vous, qui êtes-vous, sans indiscrétion ?— Mon mari est métayer, nous avons repris l’exploitation.— Excusez-moi, je l’ignorais.— Oh, y a pas de mal. Les patronnes vivent là-bas dans le vieux bâtiment. J’ai traversé la cour. Je pense qu’elle ne m’a pas reconnu, pas tout de suite en tout cas. Moi non plus d’ailleurs. Vingt ans s’étaient écoulés, nous approchions la quarantaine. Elle avait beaucoup grossi, elle s’était empâtée. Beaucoup vieillie aussi, déjà quelques cheveux blancs qu’aucune couleur ne venait masquer. Ses joues étaient toujours très rouges, mais ses cheveux très courts lui donnaient un aspect désuet. À trente-six ans, on lui en donnait bien dix de plus. Sourires crispés, dialogues malhabiles, le temps avait passé et nous n’avions pas grand-chose à nous dire. J’ai demandé à voir ma tante, surtout par politesse. Elle ne s’est même pas aperçue que je rentrais dans la pièce, son regard complètement hagard ...
    ... était vraiment effrayant. J’ai eu du mal à supporter. Les minutes s’égrainaient et je n’avais qu’une hâte : celle de m’en aller. Mon passé était loin, mort et enterré. La politesse nous fait souvent faire des choses absurdes. Claudine s’est sentie obligée de m’inviter à dîner, de même qu’elle a insisté pour que je reste pour la nuit. Et tout aussi poliment, il a fallu que j’accepte, que je me force pour accepter. Ni l’un, ni l’autre n’en avions vraiment envie, j’en suis certain. Ce repas en tête-à-tête, avec la vieille tante qui délirait juste à côté, a été particulièrement éprouvant. Il fallait la faire manger, la faire pisser et la torcher. Nous n’avions rien à nous dire, nous cherchions désespérément des sujets pour briser un silence lourd et pesant. Cérémonial du café, ensuite nous avons fait mon lit et puis j’ai pris congé en prétextant une dure journée. J’ai retrouvé le vieux crucifix juste au-dessus du lit. L’air était moite et oppressant. Traînait aussi dans la pièce des odeurs de moisi, rien de bien engageant. Je me suis enfoncé entre les draps humides. Mais là, impossible de trouver le sommeil, mon esprit divaguait : cette tante légume, cette cousine vieillissante, cette communication impossible et tout cet univers figé. Venait s’y mélanger des souvenirs du passé, accessoirement aussi la fin des vacances et mes problèmes de travail, le tout dans le désordre absolu. Impossible pour moi de trouver le sommeil. Au bout d’un certain temps, j’ai décidé de me lever, d’aller ...
«1234...»