L'ascenseur
Datte: 15/03/2020,
Catégories:
fhh,
Collègues / Travail
ascenseur,
préservati,
Partouze / Groupe
fsodo,
exercice,
... qu’elle a dans son sac. Privilège des femmes, de pouvoir transporter avec elles tout un attirail plus ou moins indispensable. Lorsqu’elle ouvre son large cabas pour extraire la bouteille, il me semble apercevoir un objet que je ne m’attendais pas à trouver sur elle. J’en ai confirmation lorsque je m’avance pour saisir la bouteille qu’elle me tend. Aucune erreur possible. C’est bien cela, je n’ai pas rêvé. Il s’agit d’une boîte de préservatifs dont je peux même lire la marque très connue, Durex. Elle ne remarque rien et je reprends ma place. Cette découverte m’interpelle. Jamais je n’aurais imaginé ! Elle est mariée… Alors, pourquoi a-t-elle besoin de capotes ? Je découvre que je n’ai jamais vraiment pensé à Nadine comme à une femme. Une collègue, bien sûr. Une collègue qui m’horripile. Alors vous pensez, une femme avec tout ce que le mot signifie ! Je la regarde d’un autre œil. Bien sûr, comme tout le monde, à son embauche j’ai remarqué qu’elle est pas mal foutue. Il y a bien longtemps que les femmes qui font carrière dans les sciences exactes ne sont plus des boudins ou des célibataires endurcies. Mais, très vite, elle nous a fait oublier son état de femme pour se transformer en collègue asexuée et envahissante. Là, en face de moi, assise à même le sol, c’est une autre personne que je détaille. La veste de son tailleur de marque est à côté d’elle, inappropriée avec cette chaleur, mais certainement bienvenue pour protéger des courants d’air glacé de la clim dans sa salle de ...
... manip. Le chemisier semble bien rempli et son soutien-gorge lui fait deux bosses bien lisses. La chaleur fait déjà son effet car il me semble apercevoir des traces de transpiration sous ses aisselles. La position assise fait remonter la jupe et je peux deviner le début des cuisses. Mais j’arrête mon inspection de peur de me faire remarquer. Non, elle n’a rien vu. Son visage est en sueur et elle ne cesse de s’éponger. Son regard est inquiet, ses yeux se fixent sur les parois de la cabine, passant d’un côté à l’autre. On dirait qu’elle a peur. De moi ? Mais pourquoi ? — Ça ne va pas ? demandé-je.— Je ne me sens pas bien.— La chaleur, certainement. Bois un peu.— Non, j’ai peur.— Peur ? Mais de quoi ? Il suffit de patienter. Allonge-toi, si tu veux.— Non, je suis claustrophobe. Je pense que c’est une blague. Nous passons des journées entières dans des pièces sans fenêtres, avec la seule lueur d’un laser et de nos écrans de contrôle. Elle comprend ma surprise et devine mes pensées. — Ce n’est pas la même chose. J’ai… Oh, je veux sortir… Il faut que je sorte ! Alors elle se lève et va frapper la porte à coups de poings et de pieds. Surprise par le bruit amplifié dans cet espace clos, elle cesse, mais éclate en sanglots. Ce n’est plus la collègue détestée : le masque est tombé et c’est une femme, une faible femme que j’ai maintenant face à moi. Je m’approche pour essayer de la calmer et aussitôt elle s’accroche à moi, passant ses bras autour de mon cou. Nous voilà enlacés, n’ayant ...