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Le choix de Camille
Datte: 24/09/2017, Catégories: ff, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, mélo, amourcach, amourdram,
... jamais caché et je l’accepte. Mais que toi tu sois rentrée dans son jeu… je trouve ça… Anne-Sophie l’interrompit : — Je veux que tu saches que je regrette ce que j’ai fait. Ce n’était pas du tout ce que j’aurais envie de vivre avec toi. J’ai été aussi dégueulasse qu’elle, c’est vrai, et je m’en veux terriblement. Mais toi, tu vaux mieux que ça, j’en suis sûre. Je ne t’ennuierai plus avec ça. Je veux juste que tu saches que je serai toujours là pour toi, tu entends ? Maintenant tu as aussi le droit de me détester, je le mérite. Camille avait écouté la tirade jusqu’au bout. Après un silence elles tombèrent en pleurs dans les bras l’une de l’autre. De retour à l’appartement, à la nuit tombante, Camille essaya à nouveau, sans succès, de joindre Sonia. DIMANCHE SOIR Elles dînaient quand le carillon de l’entrée retentit. C’était Sonia qui arrivait. Elle tenait un bouquet de fleurs et une bouteille de champagne. — J’ai une grande nouvelle !— Tu as trouvé du boulot ? lui demanda Camille.— Ouiii ! dit-elle. Ma copine, enfin… la fille que je connais est rentrée cette aprèm, elle m’a présentée là où elle bosse. Son patron recherche des filles, il me prend à l’essai. Je commence mardi. Camille se précipita dans ses bras et l’embrassa. Sonia tendit les fleurs à Anne-Sophie : — Tiens ! C’est pour toi, pour te remercier de ce que tu as fait pour nous. Nous partirons demain. Cette nouvelle déchira le cœur d’Anne-Sophie qui réussit à ne rien laisser paraître. — Merci mais ce n’était pas la ...
... peine. En tout cas je suis très contente pour toi. La soirée fut étrange. Les regards échangés étaient souvent lourds de sous-entendus. Dans les yeux de Sonia, Anne-Sophie pouvait lire quelque chose qui ressemblait à de l’arrogance. Dans ceux de Camille elle voyait une résignation. Cela lui était insupportable. Anne-Sophie savait que Camille allait souffrir avec Sonia et cette certitude lui faisait mal. Elle prit pour prétexte le fait de se lever de bonne heure le lendemain pour aller se coucher tôt. Elle eut encore une fois du mal à trouver le sommeil mais cette fois, c’était par tristesse. Elle avait bien fermé les portes de sa chambre mais dut quand même enfouir sa tête sous son oreiller pour ne pas entendre les bruits des ébats de Sonia et Camille. LUNDI MATIN Vers six heures Anne-Sophie sortit de sa chambre dans le noir. Elle avait tout préparé la veille pour ne faire qu’un minimum de bruit, ne pas avoir à allumer la lumière et pouvoir quitter l’appartement sans éveiller les filles. Elle s’arrêta quelques secondes pour les regarder dormir. Sonia étendue sur le dos, les bras ouverts. Camille blottie contre elle. Les vêtements qu’elles portaient habituellement pour dormir étaient en tas dans un fauteuil. Tout cela était douloureux pour Anne-Sophie mais le plus dur au fond était de devoir laisser partir Camille. Elle déjeunait, dans le coin de la cuisine opposé au salon, sous l’éclairage d’une petite applique quand elle entendit quelqu’un approcher. Deux mains se posèrent sur ...