1. Le choix de Camille


    Datte: 24/09/2017, Catégories: ff, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, mélo, amourcach, amourdram,

    ... rencontre. Elle eut envie de connaître la fille dont son père parlait. Il lui fut facile de trouver les coordonnées de Sonia puis d’entrer en contact avec elle. La suite fut moins évidente ; Sonia avait douté un moment des intentions de Camille. Leur relation fut longtemps secrète mais le père de Camille l’apprit par une indiscrétion et sa réaction fut très violente. Camille avait alors tenté d’expliquer la situation à sa famille mais rien n’y avait fait. Pour ses parents, Camille n’était pas homosexuelle, elle était une nouvelle victime de la dépravation de Sonia qui se vengeait ainsi d’avoir été virée. Son père ayant décidé d’éloigner Camille en l’envoyant à l’étranger elle avait fui le domicile de ses parents pour s’installer chez Sonia qui louait depuis peu un studio dans le centre-ville. Dès lors, Sonia fut victime de harcèlement : coups de fil puis lettres anonymes pour finir par l’incendie de sa voiture – une vieille guimbarde sans valeur. Elle déposa plainte en indiquant qu’elle soupçonnait le père de Camille d’en être à l’origine ce que Camille — qui l’avait accompagnée – confirma. Le policier leur avait dit qu’il le convoquerait. Le lendemain Sonia fut agressée dans l’entrée de son immeuble. Elle avait réussi à se dégager et à se réfugier chez elle. Le même soir Sonia et Camille avaient décidé, de façon un peu précipitée, de quitter la ville pour venir à Paris. C’est comme ça qu’elles s’étaient retrouvées au péage. Sonia racontait cette histoire avec détachement ...
    ... alors que Camille était visiblement beaucoup plus touchée. Anne-Sophie avait écouté attentivement, sensible à la confiance qu’elle ressentait et respectueuse de leurs sentiments et de leurs personnalités. — Voilà, dans les grandes lignes, tu sais tout, conclut Sonia.— Merci, j’apprécie sincèrement que vous m’ayez parlé.— Tu me prêtes ton portable ? Il faut que je voie où on va dormir ce soir. Anne-Sophie alla chercher l’appareil dans son sac et le tendit à Sonia en lui disant : — Ne t’en fais pas. Quoi qu’il arrive, vous ne serez pas à la rue. Cette dernière phrase sembla toucher Sonia qui ne sut que répondre. Ses coups de téléphone étant infructueux, elle décida de sortir pour, selon ses termes, « voir sur place ». Anne-Sophie n’en sut pas plus. Elle leur donna quelques tickets de métro qu’elle possédait — qu’elles acceptèrent — et deux billets de cinquante euros — qu’elles refusèrent. Elles partirent sur la promesse soit de revenir, soit de donner de leurs nouvelles avant le soir. Après cela la journée d’Anne-Sophie se passa comme les samedis ordinaires de sa vie solitaire. Elle se rendit dans un centre commercial de banlieue pour y faire ses courses. Il y avait là une grande galerie marchande, elle s’acheta une tenue dans un magasin où elle avait ses habitudes puis rentra dans le XVe. Elle rangea ces courses et essaya à nouveau le tailleur qu’elle venait d’acquérir mais cette fois avec des collants, des chaussures, un sac à main et un long manteau lui appartenant pour ...
«12...678...18»