1. Le choix de Camille


    Datte: 24/09/2017, Catégories: ff, jalousie, dispute, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral 69, mélo, amourcach, amourdram,

    ... s’assurer que l’effet produit était celui qu’elle recherchait. Elle fut satisfaite du résultat et décida de le porter dès le lundi suivant. SAMEDI SOIR La nuit tombait, et Anne-Sophie commençait à avoir faim ; elle avait sauté le repas de midi à cause des viennoiseries du petit déjeuner. Elle se demandait ce que Sonia et Camille faisaient. Elle prit un bain puis s’installa en peignoir devant sa télé pour grignoter quelques biscuits de régime. Le téléphone sonna : — Anne-Sophie ? Bonsoir, c’est Sonia.— Sonia ! Ça va ?— Pas vraiment ; on se demandait si on pouvait revenir chez toi.— Je vous l’ai proposé, je n’ai pas changé d’avis.— OK ! C’est super, je ne sais pas dans combien de temps on sera là mais on arrive.— Pas de problème, je vous attends. Les deux filles arrivèrent ; elles semblaient fatiguées. Visiblement les choses n’évoluaient pas comme elles le voulaient. Elles s’installèrent sur le canapé. Sonia expliqua qu’elles avaient passé la journée à faire les différents points de chute de ses amies parisiennes mais qu’elles ne les avaient pas trouvées. — Que font-elles tes amies ?— Comme moi, de la danse, répondit Sonia, je pensais pouvoir trouver un engagement dans un spectacle ou n’importe quoi d’autre mais les filles que je connais ne sont pas en ville cette semaine et les places sont chères. Sans recommandation ça risque de prendre plus de temps.— Vous avez mangé ce midi ?— Oui… enfin… un sandwich.— Je vous refais des pâtes ? Des tagliatelles au saumon ça vous irait ?— ...
    ... Oui bien sûr, dit Camille, ça va nous remonter le moral. La soirée se passa comme celle de la veille : dîner puis conversation mais cette fois, Sonia et Camille ne craignaient plus de montrer la nature de leur relation à Anne-Sophie, se tenant par la main, se caressant du bout des doigts, se faisant un petit baiser de temps en temps. Le canapé fut à nouveau transformé en grand lit. Camille, exténuée, se coucha et s’endormit alors que Sonia et Anne-Sophie bavardaient encore à la table. Sonia remarqua qu’Anne-Sophie regardait Camille dormir : — Elle est jolie n’est-ce pas ?— Oui très.— Ça t’ennuie si on va dans ta chambre pour qu’elle puisse se reposer ?— Non, pas du tout. Elles refermèrent les portes coulissantes avant de s’installer sur le lit d’Anne-Sophie. — Elle tient beaucoup à toi tu sais, dit-elle.— Je sais, je la charrie souvent en lui disant qu’elle est ma moule et moi son rocher. Elles rirent. — C’est fin comme plaisanterie, fit remarquer Anne-Sophie. Qu’est-ce que tu faisais dans un supermarché de Province si ton but est de faire de la danse à Paris ?— Je vivais ici avec une fille. Elle m’a plaquée. Comme je n’avais pas d’engagement je suis allée me réfugier chez mes grands-parents qui habitent le Pas-de-Calais. Je voulais passer à autre chose mais ce n’est pas facile quand on ne sait que danser.— Et tes parents ?— Ma mère est morte quand j’avais douze ans, mon père s’est remarié mais je ne me suis jamais entendue avec sa femme.— Cette… cette histoire au supermarché ...
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