1. Violaine, souvenirs d'antan


    Datte: 16/03/2020, Catégories: fh, fhh, hplusag, couleurs, extracon, cocus, Collègues / Travail grossexe, boitenuit, voiture, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Partouze / Groupe fsodo, confession, nostalgie, coupfoudr, amourcach,

    ... mon ami. J’ai vu la surprise sur son visage avant que n’arrive la colère, une colère sourde, violente, immobile. Pas de hausse de ton, pas de sarcasmes, pas de vaisselle cassée. Il m’a écoutée, froid comme de la neige carbonique, la tête enfoncée dans les épaules, ébahi. Il est resté longtemps à me regarder, silencieux, l’air crispé. Jusqu’à ce qu’il me demande, comme s’il n’avait rien compris, si j’allais le quitter. Mes explications longues et tortueuses, peu convaincantes, visaient à lui faire comprendre qu’il n’était pas en cause, qu’il était un mari parfait, que le problème c’était moi. Il m’a évidemment demandé si je regrettais, mais j’ai voulu être honnête. Je ne regrettais rien. Juste peut-être qu’il ne comprenne pas que tout ça n’était rien d’autre que du sexe, du vice. Les hommes comprennent que d’autres hommes, eux y compris, puissent avoir des pulsions irrépressibles. Ce sont des hommes. Ils comprennent en revanche moins bien – voire pas du tout – qu’une femme puisse avoir des envies folles. Encore moins qu’elle les assume, qu’elle les vive pleinement. Edmond a fini par m’avouer, alors que je ne le questionnais même pas, qu’il avait lui aussi fait des écarts. J’ai compris qu’il me faisait des confidences pour que je lui dise, moi aussi, tout ce que j’avais fait. Mais je lui avais déjà tout raconté. Edmond allait voir des professionnelles. Des filles qu’on paie, et qui ne laissent aucune trace à l’âme. Des filles qu’on n’a pas besoin de respecter, qui jamais ne ...
    ... seront comparables à la mère de ses enfants. Des filles qu’on ne voit qu’une fois, qui s’appliquent à bien vous sucer pour que vous repartiez vite, et qui occasionnellement peuvent vous proposer des pratiques un peu limite, pourvu que vous soyez généreux. Mon mari aimait donc le sexe, le sexe brut, la baise sans amour, l’amour sans sentiment. Il lui aurait suffi de me baiser comme il baisait ces filles pour que jamais une envie d’ailleurs ne me vienne. Mais il était trop tard. Nous nous étions dit trop de choses définitives. Notre vie commune, en apparence tout à fait ordinaire, s’est poursuivie sans l’hypocrisie des dernières années. Edmond continuait d’aller se distraire de temps en temps. Moi, j’étais le plus souvent sage. Et quand l’envie m’en prenait, je sortais avec mon client, ou avec d’autres, sans jamais revenir bredouille. Il est vrai que ma première expérience avec un Black bien monté m’avait laissée avec un arrière-goût de reviens-y. D’ailleurs, Rony est devenu sinon un régulier, au moins un occasionnel répétitif. Tous les Blacks que j’ai connus ensuite n’étaient pas aussi disproportionnés, mais beaucoup me faisaient honneur. Edmond et moi, si nous avions l’un pour l’autre beaucoup de tendresse, n’avions plus réellement de relations physiques. Il arrivait qu’il me fasse l’amour, mais c’était assez rare. J’avais rencontré un jeune Kurde dans une boîte qui ne n’attendait plus qu’un appel de ma part pour, toutes affaires cessantes, venir sustenter mes envies. J’avais 36 ...
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