1. Réconfort & vieilles dentelles VI. Les escarpins rouges (2)


    Datte: 21/03/2020, Catégories: Hétéro

    ... en voulais pas, je comprenais. (Bien qu’à ce moment, me traversa l’image diabolique d’elle couchée à plat ventre en travers de mes genoux, son pantalon et saculotte baissée, et moi lui fessant son petit cul pour la punir... "Vade retro, Satanas, exorcisez-moi !") Mais c’était une sacrée somme que j’allais devoir débourser. Et comme je commençais à en réaliser son importance, l’idée de ce que représentait cet argent que j’allais devoir trouver commençait à refroidir mes ardeurs érotiques. J’avais espéré, sans me faire d’illusion et sans aller jusqu’à m’imaginer qu’on serait dans le bas de la fourchette, qu’on serait peut-être au milieu. Mais là... Je restai un peu silencieux, pensif, réfléchissant. Elle brisa ce silence : " - Bon, je me suis trompée, et j’en suis désolée. Je suis la patronne et je pourrai vous faire une petite remise si vous nous choisissez. Je pourrais vous faire 5 %... Et en faisant un effort, peut-être même m’approcher de la limite haute de ce que je vous avais dit. Je ne vous le garantis pas, il me faudra en discuter avec mon mari, et ça n’est pas certain... mais j’essaierai, je suis un peu responsable de la situation..." Je voyais en effet que son visage était transformé, et j’y lisais des marques de remords qui semblaient sincères, ce qui m’étonna. Elle n’était donc pas qu’une femme d’affaire et d’argent ? Y avait-il un cœur dans lapoitrine de cette jolie petite femme devenue sans doute aisée grâce au travail de son mari et de ses ouvriers ? " - ...
    ... Ecoutez", lui dis-je, "je ne vous en veux pas, et vous êtes charmante... " (j’insistai bien sur ces mots) "et j’apprécie votre offre, sincèrement, mais ça mérite réflexion. — Je comprends. Et je comprendrais tout à fait que vous demandiez un autre devis, c’est normal. — Oh ça n’est pas forcément la question... Ce sera peut-être aussi cher ailleurs. J’aimerais sincèrement vous faire travailler, j’ai confiance en vous, et j’apprécie votre professionnalisme et votre délicatesse. Mais je ne pensais pas... j’espérais, je veux dire... je ne pensais pas m’en tirer pour une somme pareille. Il va falloir que je prévoie un financement... Je n’ai pas tout cet argent devant moi... — Bien entendu. Evidemment nous pouvons vous faire des facilités de paiement... Et puis, je suppose que vous devez en parler à votre dame, ces choses-là se décident à deux, je le sais bien... — Je n’ai plus de femme, je suis veuf depuis plus d’un an, donc je prends seul mes décisions, je n’ai pas le choix. — Oh je suis désolée, je ne savais pas. — Ne le soyez pas, vous n’y êtes pour rien. Et puis, vous ne pouviez pas le savoir... — Non, bien-sûr. Mon pauvre monsieur » (et elle posa sa main sur la mienne en un geste compatissant, ce qui déclencha comme une décharge électrique tout au fond de moi... Heureusement, j’eus le réflexe de couper l’alimentation), « je comprends que ça ne doit pas être facile d’entretenir une grande maison comme ça tout seul... — Ça n’est pas un problème. Si je n’avais pas eu les moyens de le ...
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