Petit traité d'ethnologie amateur
Datte: 25/09/2017,
Catégories:
médical,
Voyeur / Exhib / Nudisme
nopéné,
nonéro,
portrait,
... pareils, on devrait les embastiller, que je n’ai pas à me laisser faire, et que s’il remet ça, je n’ai qu’à refuser de le soigner. Irma est bien plus coulante. D’imaginer ainsi ce monsieur cul nu à sa fenêtre, ça la fait rire de bon cœur. Et de m’interroger : — Ça t’a choquée ? Je me rends compte que, pas vraiment finalement. Je me suis sentie désemparée d’accord, mais fondamentalement, je ne suis pas dérangée. — Et bien tu vois, faut pas en faire un plat ! lance-t-elle à Suzanne. Des mecs de ce style, tu en rencontreras dans ce métier. Faut pas te laisser faire mais, si ça t’amuse comme moi ça m’amuse, il faut en profiter. Ce que tu dois avoir en tête, c’est de toujours rester maître de la situation. Et si tu n’es pas sûre de toi, tu prends ça dans ton sac. Et de me montrer une petite bombe lacrymogène.— Avec ça, je suis rassurée dans des situations qui pourraient devenir difficile. Mais j’ai quinze ans de métier, ça fait quinze ans que je me promène avec ça, je ne m’en suis jamais servie… Si, une fois, sur mon mari qui voulait, alors que je n’étais pas d’accord ! Quel con celui-là ! Suzanne n’est pas d’accord et tente de me gagner à sa cause. Je promets à toutes les deux de réfléchir et de choisir la solution qui me convient le mieux. Comme c’est l’heure de repartir au turbin, nous nous quittons sur le parking du service. En rentrant dans sa R4, Irma me rappelle : — Trois choses à ne pas oublier : s’amuser, rester maître de la situation, et prévoir une petite arme comme ...
... celle que je t’ai montrée… Ce sera comme ça le plus rigolo. Et je te promets que comme ça, tu vas en voir ! Suzanne démarra en trombe en tapant son front avec son index d’un geste non équivoque. Elle n’était pas du même avis. Le surlendemain allait être décisif. Une nouvelle visite chez M. Michaux. Pas de petite bombe dans mon sac, ce monsieur n’avait pas l’air dangereux. J’avais une ambition pour cette seconde fois… Ne pas me laisser impressionner. Et la situation se répète. Il m’attend à sa fenêtre. Je rentre dans son appartement. Le cul nu et le matériel sur la table. Mais je suis plus guillerette. Je lui parle de la pluie et du beau temps, lui signale quand je vais piquer, demande si je ne lui ai pas fait mal. Il ne me répond que par des silences, au mieux par un grognement. Je le laisse les fesses à l’air et en passant devant sa fenêtre, je lui lance : — Vous ne bougez pas hein, je reviens dans deux jours. Et je continue mes visites, assez fière de moi. Je me sens l’envie de pousser le bouchon plus loin avec ce Monsieur Michaux. Combien de visites seront nécessaires pour que je le fasse bouger ? Mieux, pour qu’il me montre son petit kiki ? Parce que j’y prends déjà goût moi. C’est Suzanne qui avait raison. Faut être un soupçon plus pervers que les pervers ! Et tous les deux jours, je me pointe chez lui. Il reste bougon. Et moi, j’essaie de le faire bouger. Sans succès. Je lui demande un verre d’eau, il me dit d’aller le chercher. J’ai besoin d’une paire de ciseaux, il ...