1. Tranche de nuit sauvage


    Datte: 25/03/2020, Catégories: fh, couple, pénétratio, fsodo,

    Je n’arrivais pas à m’endormir… je n’arrivais pas à chasser le boulot qui, lancinant, me trottait dans la tête… c’était oppressant. Les yeux grands ouverts dans le noir, me revenait sans cesse ce méchant rapport qu’il fallait que je finisse pour demain soir. J’avais toute la journée de demain pour le finir, rien de bien alarmant. J’en avais vu d’autres, mais rien à faire… À côté de moi, mon chéri me tournait le dos et dormait comme un bébé. Son sommeil me faisait envie. Je me lovai contre lui, espérant que sa lente respiration me détendrait et qu’enfin je puisse, moi aussi, basculer dans le sommeil. Mon homme à moi depuis plus de trente-cinq ans… Je me calai doucement, les seins collés dans son dos, le ventre contre ses fesses et posai un bras possesseur autour de sa poitrine. Lentement, petite cuiller épousant son corps, je glissai mon nez entre ses omoplates et reniflai mon homme. Ce corps tant adoré qui avait le don de se tendre encore et toujours à mon contact et qui avec un mélange de douceur et de violence, avait appris à m’emmener vers des cieux lumineux. Mmmhhhh ! Plutôt que de m’apaiser, l’évocation de ces plaisirs me titilla délicieusement Je ressentis des symptômes qui ne trompaient pas, une envie se réveilla en moi. Cela faisait presque une semaine que nous n’avions rien fait. Je m’animai contre lui, sans bouger, imperceptiblement je pressai mon pubis contre ses fesses, par petits coups. Contre lui, dans le noir, je m’excitai toute seule. La bouche ouverte je ...
    ... haletai en silence. Je me mis doucement à lui chuchoter les pensées coquines qui me traversaient la tête : — Tu dors, mon chéri, et contre toi, ta poupée en ce moment est en train de se transformer en véritable femelle en chaleur, je veux que tu te réveilles, que tu me découvres dans cet état… Qu’il me voie comme ça, moi la mère de famille quinquagénaire complètement en chaleur, quémandant l’outrage. Des fantasmes montèrent au galop. La bouche contre sa nuque, j’articulai sans bruit mes désirs secrets. — J’ai envie de ton sexe et que tu me fasses des trucs cochons… tu sais comment ça me fait jouir ! N’y tenant plus, je glissai ma main vers son sexe, au bas de son ventre ; dans son petit nid de poils, il dormait tout mou. Du bout des doigts, je m’amusai à en suivre le contour. Quel bonheur, je ne m’en lasserai jamais… Je plaignais sincèrement toutes mes congénères qui s’allongeaient toutes les nuits, désespérément seules au fond de leur lit… Le corps de mon homme bougea un peu. Je continuai et, précisant mes caresses, je me mis à jouer avec la petite peau du petit capuchon. Mon chéri se réveilla et se tournant ensommeillé vers moi, me passa doucement la main dans les cheveux. — Oh oh ! J’en connais une qui n’arrive pas à dormir. M’approchant de son oreille, dans le secret de la nuit, toute à mon trouble, je lui avouai – un peu honteuse, on ne se refait pas – l’état de mes désirs. — J’ai envie de te sucer comme une femelle en chaleur ! Écarlate dans le noir, j’attendais sa ...
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