Les cordes sensibles de Fabienne
Datte: 30/03/2020,
Catégories:
f,
couleurs,
Collègues / Travail
collection,
volupté,
Voyeur / Exhib / Nudisme
init,
... sensible au fil des années de travail, sa poitrine maintenant était si sensible, reconnaissait-elle, que le simple contact du bois de la caisse de sa harpe sur ses seins, envoyait de longs picotements dans tout son corps, le préparant au plaisir. Mais plus les notes émettaient des vibrations dans les sons aigus, plus sa pointe de sein durcissait, finissant par lui faire mal à la fin du concert. Et lors des grands arpèges de fin, mélange d’aigus et de graves, l’intensité des vibrations provoqués, la rapidité de leur propagation liée à la rapidité d’exécution, venaient totalement faire corps avec son plaisir qui éclatait et l’entraînait à magnifier ses fins d’une façon si extraordinaire, que bon nombre de critiques, d’admirateurs et admiratrices et d’auditeurs n’arrivaient pas à comprendre encore comment elle pouvait faire ainsi exploser la musique de la sorte ! — Mais le plus terrible, me confiait-elle à mi-voix, c’est surtout le contrôle de la respiration et pire, celui d’obtenir une jouissance muette. J’observais attentivement mon interlocutrice et scrutais son visage, son regard. Il me semblait, au fur et à mesure qu’elle se confiait, qu’elle racontait comment elle arrivait à jouir durant un concert, en me décrivant par le menu détail la façon dont son corps, son ventre, son pubis, son sexe, ses seins recevaient et transmettaient les systèmes vibratoires, qu’elle graduait pour atteindre sa jouissance, il me semblait être de plus en plus certain qu’à cette évocation, elle ...
... retrouvait une certaine jouissance physique. — J’ai mis longtemps pour comprendre ce qui m’arrivait chaque fois que je jouais de la harpe. Mais le plus terrible a été aussi et surtout d’apprendre à contrôler ma respiration mes cris, mes soupirs.— Comment as-tu fait ?— Au début, comme je n’y arrivais pas, lors des exercices et des répétitions, je mettais un mouchoir dans la bouche et je le mordais de plus en plus fort au fur et à mesure où j’avançais dans le travail et dans mon plaisir.— Mais personne ne disait rien ? Personne ne s’en apercevait ?— Si, les quelques personnes qui me voyaient ainsi, ne disaient rien parce qu’elles pensaient que la harpe est un instrument très difficile, surtout au début. Le frottement des cordes sur le bout des doigts est particulièrement très douloureux, souvent je terminais les exercices, les doigts en sang. Aussi, sauf en concert, je mord encore souvent un mouchoir, cela évite de crier et tout le monde pense que, comme ça, je m’endurcie le bout des doigts tout en voulant éviter de crier ma souffrance.— Une sorte d’abnégation de la grande artiste !— Oui, en quelque sorte.— Et en concert ?— Là, je suis obligée de le prend sur moi. Il est certain que ma respiration s’accélère mais personne ne voit réellement ce qui se passe, enfin presque personne ! Ajoute-t-elle avec un sourire qu’elle me destine, complice. Et puis, tout le monde pense que mes mouvements, ma façon d’enserrer ma harpe entre les cuisses, entre les bras, ma façon de bouger mon ...