Ethique de travail - Histoires de Sexe

Ethique de travail

... Qu’allez-vous faire, maintenant que vous en avez retrouvé le pouvoir ? Par flash, avec précision, lui revinrent en mémoire les images du scénario qu’il avait élaboré la veille. L’ascenseur bloqué, la jupe remontée sur les fesses de Véronique, sa bouche contre ses lèvres, ses doigts caressant d’autres lèvres. — Il en est hors de question, tenta-t-il de répliquer d’une voix ferme. Peine perdue : face à ce regard, sa voix tremblait. — Il est hors de question que j’aie une liaison avec VOUS, Mlle Crozon, sachant que je devrai garder mon objectivité pour vous surveiller.— Vous savez, vous me tenez à votre merci. Vous pourriez me demander, par exemple, de faire quelques ajustements à cette robe que vous détaillez depuis tout à l’heure.— … le corsage. Déboutonne-le, chuchota-t-il. Elle l’entendit. Elle eut un discret sourire, porta à sa bouche un morceau de lasagne. En dame distinguée, elle prit la serviette pour s’essuyer la bouche d’une main, tandis que l’autre s’affairait derrière la serviette. Un instant plus tard, le creux de ses seins, offert aux regards, taquinait encore davantage sa curiosité. — Tire ta robe vers le bas, fit-il. Elle croisa les bras sous la poitrine et s’étira longuement, langoureusement. Ses seins semblaient prêts à sortir de son corsage. Quand elle en eut terminée, Simon ne manqua pas de remarquer la bordure de ses mamelons, prêts à se libérer de la gangue de tissu qui les retenait encore. Elle le regardait toujours aussi directement. Cette fois, ses yeux ...

... verts pétillaient de malice. Elle semblait le défier d’aller plus loin. L’idée de lui faire retirer sa culotte lui titillait l’imagination. Au lieu de quoi, il se rabroua. — Assez. Pas question d’aller plus loin sur ce chemin.— De quoi as-tu peur ? Drôle de question. Il était terrifié et il avait de bonnes raisons de l’être. Pas question de l’avouer par contre. Et des nombreuses choses qu’il s’était interdit de faire ce soir, c’était bien la seule dont il était sûr de pouvoir s’en empêcher. — Je t’ai rendu ce fichu dossier justement parce que je ne souhaitais pas faire cela. Je ne reprendrai pas les lamentables habitudes de mon prédécesseur. Au moment même de dire cela, la question lui vint à l’esprit : les choses s’étaient-elles passées ainsi pour ce dernier ? — Pourquoi ne pas m’avoir rendu le dossier alors, avant de m’avoir demandé ça… ? Elle bomba le torse, les yeux de Simon furent à nouveaux hypnotisés par ces mamelons qui ne demandaient qu’à être mieux vus. Ce galbe, cette fermeté, ces rousseurs ! — Pourquoi ? demanda-t-elle à nouveau. La question lui fit jeter un coup d’œil vers son porte-document. Il savait ce qu’il devait faire. C’était une évidence. Mais il avait des raisons, au niveau du bas-ventre, de douter de l’évidence. Un grand effort de volonté le décida pourtant à… — Vous savez, fit Véronique, vous avez beau être gentil, vous ne me le rendrez pas. C’est votre seule garantie pour que je me tienne sage. Avec cela, vous me tenez en laisse. Sans cela… vous aurez ...