Voir, c'est croire
Datte: 27/09/2017,
Catégories:
fh,
volupté,
Oral
préservati,
pénétratio,
... seins nus lui apprit qu’ils étaient gonflés. Elle se secoua définitivement en se levant. Elle prit du papier et sa plume, et elle s’attabla pour rédiger sa réponse. Une heure et des brouillons épars plus tard, elle cherchait une enveloppe et un timbre. Les pages jaunes pour avoir l’adresse exacte de la ganterie, et lorsque Marion fit glisser sa langue sur le volet de l’enveloppe, elle eut un sourire amusé, espérant de tout cœur qu’elle ferait à nouveau ce geste mais ailleurs, sur le gantier… Deux jours plus tard, relevant son courrier, Raphaël fut étonné d’y trouver une lettre où son adresse était manuscrite. Retournant l’enveloppe, il y lut le nom de la jeune femme. Déconcerté, il la décacheta et parcouru avec plaisir les mots de Marion, tracés d’une écriture fine et décidée : « Raphaël, La délicate maladresse de ton message m’a agréablement surprise. Me laisseras-tu l’opportunité de goûter encore ce sentiment ? » C’était à lui de sentir le pétillement de la stupéfaction dont elle parlait. Il ne pensait pas qu’elle répondrait, mais elle venait de lui montrer la façon dont ils communiqueraient. Il pensait l’inviter ce week-end, mais n’avait pas réussi à se décider. Le téléphone était trop abrupt, aller chez elle, peut-être un peu intrusif, mais le courrier serait parfait. Délaissant sa boutique, il réfléchit à une façon de la surprendre. Il avait craint de ne pas la revoir, à cause de sa fuite matinale. En même temps, le jour où elle était sortie de la ganterie, il la ...
... pensait envolée à jamais. Elle pouvait se moquer, mais elle était toute aussi ahurissante que lui. Rapidement, l’encre roula sur le papier pour formuler l’invitation, un sourire satisfait et gourmand se dessina sur ses lèvres. Le vendredi, Marion trouva l’invitation dans sa boîte aux lettres. Le lendemain, elle serait au rendez-vous. Samedi soir. Elle attendait dans le vent glacé, place de l’horloge, comme convenu. Elle se maudissait de cette habitude d’être toujours en avance tout en enfonçant au possible son visage dans sa grande écharpe. Elle avait laissé ses cheveux libres, préférant les voir s’amuser tous ensemble, plutôt qu’une seule partie plus agile, qui aurait réussi à se défaire de ses liens. Le jeune homme arriva à l’heure, mais resta un peu en retrait à l’angle de la place, pour la regarder. Elle semblait plantée dans le sol, statufiée par le froid, avec les pans de son long manteau et ses cheveux qui virevoltaient au gré du vent. Elle paraissait encore plus grande que dans son souvenir, mais aussi plus inébranlable. Il ne put réellement se le cacher, Marion l’intimidait un peu, ce qui la rendait plus attirante encore. Il s’approcha par derrière et lui dit, tout près de son oreille : — Vous attendez quelqu’un, belle demoiselle ? Marion eut un lent mouvement des épaules pour se tourner sans sortir le nez de son écharpe : — Peut-être un homme assez en retard pour manquer de courtoisie, dit-elle avec un regard des plus sérieux.— La ponctualité est une voleuse de temps, ...