1. Voir, c'est croire


    Datte: 27/09/2017, Catégories: fh, volupté, Oral préservati, pénétratio,

    ... mais rien ne comptait en dehors de ce sexe qui la remplissait. Elle mordait son épaule, griffait son dos, enserrait sa taille avec ses jambes, pour le conduire encore plus loin au fond d’elle. Elle le sentait presque vivre dans son sexe. Il haletait, elle aussi… — Je viens, je vais jouir Raphaël ! dit-elle crispant ses doigts dans les cheveux du gantier. Il la prit encore plus fort, la soulevant à demi, buttant contre le fond de son vagin. Et lorsqu’elle sentit la chaleur de l’orgasme former une boule dans son ventre, elle prit le visage de Raphaël entre ses mains, et elle lui offrit de lire dans ses yeux l’éclatement de la jouissance, de la tension qui explose dans son corps, l’inondant de chaleur. Elle exprima tout son plaisir avec son regard, sans un mot, comme rendue muette. Lui ne résista pas plus longtemps entre le regard de la jeune femme et les contractions de son vagin, et il jouit dans un râle, le front contre le sien, détournant ainsi une nouvelle fois son regard. Elle lui avait offert plus qu’il n’espérait. Ils restèrent un moment imbriqués l’un dans l’autre, sans bouger, sans oser un mouvement. Pour ne pas briser cet instant suspendu, de paix. Ce moment où le temps arrêté ne compte plus, où les sensations, encore vibrantes, sont comme les répliques d’un tremblement de terre. Le souffle qui ralentit doucement, tout comme les battements du cœur, et la lassitude qui envahit les membres. Cependant, l’érection de Raphaël diminuait. Il dut se résoudre à se retirer ...
    ... pour enlever son préservatif. Il attrapa le plaid posé sur le fauteuil et le déposa comme une caresse sur les épaules féminines, avant d’aller à la salle de bains. Elle sombrait dans le sommeil, couchée en chien de fusil, quand il revint. Il se mit derrière elle, la prenant dans ses bras, toujours sans échanger un mot. Elle s’endormit tout à fait, engourdie de l’ivresse et du plaisir dans la douceur de cette étreinte. Le lendemain, première inspiration consciente, sensation des membres encore fatigués, elle ouvrit doucement les yeux. La bouteille de champagne traînait tout près, montrant son ventre à présent vide. Vaguement curieuse, elle lut l’étiquette. « Oh, m… ! On a bu un Taittinger millésimé de 90 comme des vandales ! ». Elle fut prise dans une vague de honte, dont elle allait faire part au gantier… Mais il n’était plus à ses cotés. En soupirant, elle reposa la tête sur le canapé. « Une habitude apparemment. » De la main, elle tâta les alentours, et trouva un petit mot à côté de la veilleuse. Elle le prit et le lu : « Parti à mon atelier. Ne m’y dérange pas. Charmante soirée, des plus agréables. À bientôt ? » « Cet homme est vraiment étrange » pensa-t-elle. Elle rassembla ses affaires, enfila ce qu’il restait de ses habits et partit. Elle avait griffonné au dos du billet« Oui ». À lui de se débrouiller avec ça. Avant le café matinal, la jeune femme n’était pas toujours d’excellente humeur… Les rues en ce dimanche matin étaient désertes et Marion cheminait en repensant à sa ...