1. Le printemps


    Datte: 15/04/2020, Catégories: fh, hbi, couplus, boitenuit, amour, Transexuels facial, Oral fsodo, hsodo, échange, confession,

    ... — C’est vrai, mais je sais qu’il sait pour ce soir-là. Ce qui me met en colère c’est qu’il n’en parle pas. Du coup je me sens coupable alors que cela aurait pu nous rapprocher.— Rassure-toi, il a tout deviné et en plus m’a avoué que cela l’avait excité.— Tu vois, mais il ne me dit rien.— En tout cas, ce n’est pas en l’agressant que tu vas arranger les choses. Pourquoi ne pas aborder le sujet juste après avoir fait l’amour, dans ce moment où l’esprit est reposé et réceptif ?— Je verrai. Mais je rêve ou ta femme… Mais qu’est-ce qu’elle fait ?— Peut-être qu’elle a laissé tomber quelque chose et qu’elle le cherche.— Tu te fous de moi ! Lorsque Valériane nous a envoyés danser, je me disais que cette brève altercation n’était pas de bon augure et que nos efforts risquaient de ne servir à rien. Ma partenaire et moi dansons, mais nous suivons du regard ce qui se passe à la table. Manifestement ils bavardent, mais à partir d’un moment Valériane se lève, puis se baisse. Notre table a beau être éloignée de la piste, presque tout le monde danse, il est évident que ma femme a disparu. — Tu ne crois tout de même pas qu’elle ? insiste Anaïs. Elle n’oserait pas ! Elle ne connaît Loïc que depuis quelques heures, et encore…— Je ne sais pas. Peut-être que si. Peut-être qu’elle veut le déstabiliser. Et si c’était le cas ? Viens, approchons-nous discrètement. En faisant un grand tour, nous arrivons dans le dos de Loïc. Il ne nous remarque pas. Il faut dire que la musique couvre tout bruit, mais ...
    ... surtout dans sa situation, il a autre chose à penser. Il n’est plus assis bien au fond de son siège, mais manifestement le bassin en avant. Si ses mains posées bien en évidence, à plat sur la table, donnent l’impression d’une attitude digne, je penche plutôt pour un geste de sécurité qui retient la nappe. Car le tissu ne tombe plus naturellement entre ses jambes et la table, mais vient recouvrir les cuisses et le bas-ventre. Et ce tissu est vivant. Il bouge, ondule, se froisse. Elle le fait. Ma femme fait un pompier à un gendarme. Je sais c’est un jeu de mots bien petit, mais tout de même ! Et ces vagues ne sont que la concrétisation de sa tête qui s’active. Cela ne doit pas être bien confortable pour elle, les genoux douloureux sur ce carrelage. Mais aussi elle n’a certainement pas toute latitude pour exercer son art de suceuse, car une braguette ouverte et un slip repoussé ne sont pas idéals pour le confort des deux. Mais j’imagine qu’il lui a fallu aller au plus rapide afin que Loïc n’ait pas vraiment le temps de réfléchir. En tout cas elle l’a bien scotché sur sa chaise. — Tu devrais aller t’asseoir à côté de ton mari et lui montrer que tu es avec lui.— Tu crois. Et s’il se bloquait en me voyant.— Oh que non ! Valériane, tu la connais maintenant, le tient bien en main, en bouche plutôt, ne puis-je m’empêcher de plaisanter.— Et toi ?— Moi je viendrai juste après. Anaïs s’avance doucement. Loïc ne la remarque qu’au moment où elle tire une chaise et s’assied à côté de lui. Je ...
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