1. Dédale (3)


    Datte: 27/09/2017, Catégories: Hétéro

    ... violence de mes assauts, le sang gicle sur les briques. Rien à faire. Je pousse un hurlement d’agonie et abandonne tandis que le sang coule le long de mes bras et du mur. Tandis que je pleure de désespoir, le décor change. C’est une voix qui me permet de me rendre compte de ce changement. Je suis revenu au cimetière. Le prêtre et mon cercueil sont encore là. Voilà l’homme de nouveau en train de discourir pour « honorer ma mémoire ». Pitié, non ! Je n’ai pas envie d’assister encore à cette scène. — Si quelqu’un veut prendre la parole pour lui rendre un dernier hommage, c’est le moment, indique le prêtre comme la fois précédente. Mais contrairement à tout à l’heure, il semble, cette fois, capable de me voir. — Et vous, avez-vu quelque chose à dire pour honorer cette chose ? — Je ne suis pas une chose ! Je suis humain ! — Et bla bla bla ! s’élève une voix derrière moi. Toujours en train de se plaindre, celui-là, et de vouloir attirer l’attention sur lui. — Ce n’est pas vrai ! dis-je en me retournant. Ce coup-ci, de nombreuses personnes sont venues aux funérailles, toutes assises sur des chaises et vêtues de noir. J’ai rencontré une bonne partie d’entre elles dans ma vie, mais d’autres visages me sont inconnus. L’homme qui vient de parler est l’un de mes anciens camarades de classe, assis au dernier rang. Mes parents sont au premier rang. Un peu plus loin sur la droite, je repère aussi la fille de mes rêves qui a la bouche collée à celle d’un autre type. Ce dernier a la main ...
    ... plongée sous la jupe et semble en train de doigter mon amour. gvzgbbfo — Pff, ça devient long… se plaint ma mère à mon père. On ferait mieux de rentrer tout de suite sinon le rôti va brûler dans le four. — Je sais, lui répond-t-il. En plus, j’ai une partie de poker prévue avec les potes. Je n’ai pas envie d’arriver en retard. Le gars à côté de mon ange défait la ceinture de son pantalon et en extirpe un sexe bandé. Il appuie sur la tête de la fille pour la forcer à prendre sa bite en bouche, ce qu’elle fait sans broncher. La voilà maintenant en train de le pomper sans que personne n’y trouve à redire. — Quelqu’un d’autre veut prendre la parole ? demande le prêtre. — Oui, je voudrais dire qu’il était chiant à mourir ! s’écrie un type. Bon débarras ! — Ça, c’est vrai, confirme un autre. Il ne manquera à personne. Le type qui est en train de profiter de mon amour lève la main. — Moi, j’ai quelque chose à ajouter : je voudrais signaler que cette fille est très douée avec sa bouche. Elle fait des merveilles ! — Ah oui ? s’étonne mon père. Je pourrai tester après ? — Pas de problème, elle est là pour ça. — Et ton poker ? rappelle ma mère. — Voyons, chérie, il faut savoir quelles sont ses priorités dans la vie. Il y a des choses bien plus importantes qu’une partie de poker ! Non, non, non ! Ils ont tous perdu la tête ou quoi ? Ils ne peuvent pas me détester à ce point ! Je n’ai jamais rien fait de mal. « C’est de sa faute ! » me dis-je en observant le cadavre dans le cercueil. « C’est ...