1. Dédale (3)


    Datte: 27/09/2017, Catégories: Hétéro

    ... lui qui est la cause de tout ça ! Je ne le supporte pas. Je le maudis ! » Je saute dans la tombe et frappe le cadavre de toutes mes forces. Sous la violence de mes coups, mon poing finit par passer à travers la paroi inférieure qui se brise et me fait chuter dans le noir. Je me relève ; le mur se dresse de nouveau devant moi. De l’autre côté, toujours les mêmes cris de joie. Maudit mur ! Quelque chose est cependant différent de tout à l’heure : une femme est assise sur une chaise, en train de tricoter. Je m’avance et m’aperçois que c’est l’une des rares véritables amies que j’ai eues. Je l’avais perdue de vue il y a quelques années. Elle me sourit. — Vy snhg dhr gh snffrf yn cnvk nirp gbv-zrzr cbhe fbegve qr yn. P’rfg yn irevgnoyr fbyhgvba, me dit-elle. — De quoi ? — Vy snhg dhr gh snffrf yn cnvk nirp gbv-zrzr cbhe fbegve qr yn. P’rfg yn irevgnoyr fbyhgvba, insiste-t-elle. Gh qbvf ivier n abhirnh. Une porte apparaît sur le côté. Mon amie me fait signe de la franchir en répétant sa phrase incompréhensible. Je le fais ...
    ... et me retrouve de nouveau sur le toit de l’immeuble. Mon reflet se tient au bord du vide et s’aperçoit de mon arrivée. Je sais ce qu’il a l’intention de faire. Je me précipite sur lui mais n’ai pas le temps de l’attraper qu’il a déjà sauté. Non ! Je devine la suite, et je comprends seulement maintenant que tout cela est vain. Il est trop tard maintenant. Le voilà qui réapparaît derrière moi, prêt à m’affronter encore et encore, et je ne peux plus rien faire pour l’arrêter. Il se précipite sur moi et tente de me frapper. Je me défends comme je peux, mais il est devenu bien trop fort. Je tente de dire quelque chose pour le raisonner mais il me décoche un coup violent dans la mâchoire. C’est peine perdue ! Je sais déjà comment cela va se terminer, ou plutôt se répéter. Il finit par m’attraper par la gorge et à me maintenir au-dessus du vide. — Tu as fini de me terroriser ! crache-t-il. Il me lâche dans le vide. Les fenêtres de l’immeuble défilent devant moi. Sur le bord du toit, sa silhouette se réjouit. Tout devient noir. 
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