1. Le jeu de Maribel


    Datte: 24/04/2020, Catégories: fh, couplus, essayage, Collègues / Travail fsoumise, hdomine, humilié(e), cérébral, Oral fdanus, sm, yeuxbandés, fouetfesse, tutu,

    Maribel effectuait son stage chez un couturier, une maison familiale dans le 6ème arrondissement. Elle était une parmi plusieurs stagiaires, mais sûrement la plus jolie. Dès le début, je compris que son patron ne l’avait pas engagée pour ses seules compétences. D’emblée, au premier entretien, intrusif et indiscret dans ses questions, il l’avait ouvertement draguée. Maribel avait bien senti qu’il la désirait et elle aimait cela, mais elle ne voulait pas tout à fait se l’avouer. Et puis, la façon dont son patron s’y prenait avec elle la mettait sans cesse dans le doute quant à ses intentions. Il lui réservait un traitement spécial, feignant de la rabaisser à la moindre occasion. Il cherchait à la prendre en défaut, insistait sur ses faiblesses, ironisait sur sa tenue. Il faut dire que Maribel frappe par sa personnalité forte et expansive et qu’elle n’aime pas se couler dans le moule. Elle est extravertie, spontanée, ouverte et affirme sans cesse sa singularité et son indépendance d’esprit. Pour J., son patron, sans doute charmé par cet électron libre, il s’est agit dès le départ de jouer le jeu de celui qui allait la cadrer, la remettre à sa juste place. Et rien de tel pour provoquer le trouble chez Maribel que de se montrer brusque et dominant envers elle. À la maison, Maribel me parlait de J. sans dissimuler ses sentiments. Elle me disait son injuste dureté qui l’humiliait, mais se plaisait aussi à évoquer les regards ou les effleurements un peu appuyés qu’il lui ...
    ... prodiguait, par exemple durant des essayages où il lui faisait tenir le rôle du mannequin. Je lui demandais : — Ça te plaît quand il pose ses mains à ta taille, effleure tes fesses ? Tu le provoques un peu, n’est-ce pas ? Et la réponse était invariablement : « oui ». Elle m’avoua s’être légèrement cambrée un jour qu’il avait posé les mains sur ses hanches devant le miroir. À ce moment sans doute, le trouble qu’elle voulut provoquer chez J., l’avait-elle éprouvé elle-même en sentant, l’espace d’un instant, une pointe d’excitation la transpercer comme un aiguille. Peu à peu, ce fut comme une obsession qui grandissait. Maribel sentait la pression de J. qui s’exerçait psychologiquement. Son attitude était délibérément ambigüe : tantôt méprisante, surtout devant les autres, tantôt cherchant sa complicité par des regards impudiques dans les instants où ils restaient seuls tous les deux. Certains soirs, Maribel rentrait éprouvée par ses journées. Son patron n’avait eu de cesse de feindre de l’ignorer, ou bien de la moquer, de la gronder même, comme une mauvaise élève de lycée. En m’en parlant, presque toujours quand nous faisions l’amour, elle semblait chercher à provoquer mon excitation à l’idée qu’elle puisse être à la merci de cet homme. Un samedi en fin d’après-midi, Maribel reçut un appel de J. qui prétextait une perte de clé. La conversation fut brève, mais je compris qu’il lui demanda à la fin si elle était seule. Maribel répondit que non puis raccrocha, très perturbée. À ce petit ...
«1234»