1. Les archers (4)


    Datte: 29/04/2020, Catégories: Inceste / Tabou

    Avis aux lecteurs : Le texte qui suit est sorti de mon imagination FANTASMATIQUE. Toute ressemblance avec des faits réels et (ou) des personnes existantes ne serait que pure coïncidence. Je m’arrête et comme je suis en tête mes compagnes font comme moi, je me tourne vers ma femme et je lui dis : — Ça serait bien que tu arrêtes de te sentir coupable, mon Amour — Je n’y peux rien, je n’arrête pas de me dire que si je t’avais écouté on serait à la maison à l’heure qu’il est — D’abord c’est faux. Toi tu serais à ton cabinet en train d’ausculter un patient, Amandine serait au lycée et moi je serais en train de construire une charpente. Au lieu de ça on est là, ensemble tous les trois, en train de nous balader et de profiter de cette magnifique journée. — Mais notre famille et nos amis, tu y as pensé ? — Oui. Ils vont être tristes de ne pas savoir ce qui nous est arrivé, mais puisqu’on a laissé nos téléphones portables dans la voiture on leur passera un coup de fil dès qu’on trouvera une poste ! Amandine rit de ma tentative d’humour, mais je vois les yeux de Mélanie se mettre à briller et elle n’est pas loin de craquer. Désolé d’avoir fait preuve de maladresse, je la prends dans mes bras et je lui dis plus doucement : — C’est vrai qu’on se retrouve au beau milieu de nulle part, qu’on a perdu les vies qu’on menait dans une société pourrie jusqu’à la moelle, mais je suis ici avec les deux personnes que j’aime le plus au monde. Pour moi c’est le plus important. Alors il faut qu’on ...
    ... prenne les choses du bon côté et qu’on soit forts, car nous ne savons pas ce qui nous attend en bas de la montagne. Elle ne dit rien mais je la sens hocher la tête pour me répondre oui. Quand je la lâche et que je me recule je vois qu’une seule et unique larme a coulé sur sa joue, et lorsque je l’essuie doucement avec mon pouce Mélanie me fait un sourire timide. Nous restons un moment à nous regarder en silence, mon regard est plongé dans ses yeux vert-émeraude jusqu’à ce qu’Amandine nous dise en chuchotant : — Je suis désolé d’interrompre ce moment d’intimité, mais il y a de la nourriture encore sur pattes en train de se déplacer au bord de la rivière. Avec ma femme nous nous retournons lentement pour voir un troupeau de ce qui me semble être au départ des cerfs, mais qui sont beaucoup plus gros puisqu’ils ont l’air de mesurer au moins deux mètres au garrot et doivent faire dans les trois mètres de long. Ils ont également une bosse sur le dos juste au-dessus des pattes avant. Je réalise alors qu’il s’agit de mégacéros, et que nous sommes bel et bien retournés dans le passé puisque cette espèce a disparu depuis déjà bien longtemps. Ils sont une cinquantaine et celui qui est en tête est encore plus grand que les autres, il doit s’agir du mâle dominant et ses bois majestueux dépassent de chaque côté de sa tête de plus d’un mètre cinquante. Une fois mon étonnement passé je redeviens pragmatique, ces animaux sont comestibles et comme nous n’avons plus de nourriture leur présence est ...
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