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Les archers (4)
Datte: 29/04/2020, Catégories: Inceste / Tabou
... partons en direction de l’animal qui est couché sur le sol et a été abandonné par ses semblables. Pour y arriver, on doit traverser la rivière mais ce n’est pas un problème car il y a moins de vingt centimètres d’eau à cet endroit, et nous la franchissons sans nous soucier de mouiller nos chaussures et le bas de nos pantalons. Au passage je remarque qu’il y a un arbre mort, ce qui va nous permettre de faire du feu pour cuire la viande qu’on va manger, et celle qu’on emportera avec nous qui se conservera mieux ainsi. Le reste du troupeau a disparu en amont, et comme nous les avons effrayés ils ne redescendront probablement pas avant un bon moment. Dépecer la bête ne sera pas un souci pour moi, car bien que ce soit la première fois que je tue un animal de cette taille mon père était boucher et il m’est arrivé de l’aider quand j’étais adolescent. Comme ce mégacéros est énorme malgré qu’il ait été un des plus petits de son troupeau, nous ne pourrons pas tout emporter mais je sais quels morceaux je vais prélever sur sa dépouille. Je commence par me mettre nu pour éviter de tacher mes vêtements, car même si dans notre ancienne vie c’était ma femme qui faisait la lessive je sais quand même que sans détergent les taches de sang auront du mal à partir. Ensuite j’égorge l’animal pour le saigner, et quand je le vide et qu’une odeur nauséabonde se dégage de ses entrailles mes compagnes qui me regardent faire font une grimace dégoûtée. Je dis à Amandine en lui tendant la grande hache : ...
... — Je pense que je vais pouvoir m’en sortir tout seul. Vous devriez aller faire du feu pour qu’on puisse griller la viande. Puis j’ajoute en regardant Mélanie après lui avoir fait un sourire malicieux : — Tu vois, finalement ça te sert à quelque chose d’avoir épousé un homme des bois. Elle me rend mon sourire et elles retournent au bord de la rivière. Écorcher ce jeune mégacéros s’avère plus difficile que prévu malgré mon couteau de chasse bien aiguisé, mais j’y arrive quand même en découpant des morceaux de peau. Dans les abats qui traînent au milieu des viscères puants et visqueux, je prends juste le foie, et ensuite je découpe les pattes arrière dans lesquelles je récupère les cuisseaux et les noix. Sur le haut de l’animal, je taille de quoi nous faire de bons steaks, avant de découper quelques côtes et faire des entrecôtes avec la petite hache. Je pourrais récupérer plus de viande mais j’ai peur qu’à température ambiante elle ne se garde pas très longtemps même une fois cuite, par conséquent il ne nous reste plus qu’à espérer que le gibier sera abondant. De toute façon ce qu’on laissera sur place ne sera pas perdu pour tout le monde, puisque la carcasse fera le régal des charognards qui doivent être présents dans ce monde comme dans le nôtre. Amandine qui s’est mise nue elle aussi vient m’informer que le feu est en route et on repart chargés comme des mulets de viande fraîche. Pendant que je travaillais, mes femmes n’ont pas chômé, Mélanie s’est également déshabillée, et ...