1. Les archers (4)


    Datte: 29/04/2020, Catégories: Inceste / Tabou

    ... premier problème, car nous n’avons pas assez de boîtes en plastique pour pouvoir toute la stocker. Après une courte discussion, nous décidons de l’emballer dans notre tente, en partant du principe que comme il fait plus chaud que dans notre monde d’origine elle ne nous servira plus que pour nous abriter de la pluie. Nous chargeons ensuite le tout dans nos sacs, en veillant à ne pas mélanger tout ce qui est textile autre que notre abri d’avec la nourriture. Quand c’est fait, nous éteignons notre feu avec nos gourdes qu’on remplit dans la rivière, nous nous lavons un peu et nous nous rhabillons avant de recommencer à descendre en direction de la plaine, en suivant le cours d’eau. Les seuls animaux que nous voyons dans l’après-midi sont des oiseaux et des petits rongeurs qui restent à une distance respectable, et qui ne semblent pas beaucoup différents de ceux de notre époque, peut-être mis à part le fait que certains d’entre eux nous paraissent plus gros. Le soir nous nous arrêtons pour la nuit et je décide de faire un feu bien qu’il ne fasse pas froid, il nous servira à réchauffer notre viande mais surtout à tenir à distance les éventuels prédateurs, car si nous n’en avons pas vu un seul depuis l’ours il est plus que probable qu’il y en a d’autres. C’est la raison pour laquelle nous entassons un grand tas de bois mort et nous nourrirons copieusement le foyer avant d’envisager de nous coucher. Pendant le repas je dis à Mélanie : — Pour le sel, je pense avoir une solution. ...
    ... Elle me regarde intéressée et elle me demande : ezbelliv — Laquelle ? — Tu te souviens de notre week-end à Salies-de-Béarn ? Son visage s’illumine et elle me répond : — Mais oui ! C’est dans la région !! Amandine, qui ne s’en souvient pas car elle devait avoir à l’époque dans les cinq ans, nous questionne : — C’est quoi saillie de Béarn ? C’est ma femme qui a une meilleure culture que moi mais aussi une excellente mémoire, qui lui explique : — Ce n’est pas saillie mais Salies, c’est une petite ville de la région et son nom vient du mot sel. Mélanie commence alors un exposé : — Le bassin aquitain est très riche en chlorure de sodium, ou si tu préfères en sel. Ça date de la fin du Trias, il y a plus de 200 millions d’années. À l’époque il n’y avait qu’un seul continent qu’on appelait la Pangée, et quand il s’est disloqué le bassin Aquitain s’est retrouvé sous l’eau et on a appelé ça la Mer Boréale. Comme le climat était alors aride, cette mer s’est petit à petit évaporée mais le sel lui est resté. Après il y a eu le Jurassique, entre -200 à -145 millions d’années, et le Crétacé entre -145 à -66 millions d’années, l’évaporation a été moins rapide, des débris d’animaux marins se sont déposés sur le sel et ont formé une couche argileuse qui l’a recouvert. À la fin du Crétacé les Pyrénées se sont formées, et comme le sel était plus mou que la roche il s’est mis à affleurer dans certains endroits, et ça a été le cas à Salies-de-Béarn où il y a des sources encore plus salées que la Mer ...
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