1. Douanière zen


    Datte: 05/05/2020, Catégories: fh, asie, uniforme, sport, forêt, Collègues / Travail amour, fdomine, cérébral, intermast, pénétratio, jeu, init, humour,

    ... grande acuité, sans volonté de l’influencer. À chaque caresse, elle s’attarde sur mon gland dont la sensibilité est décuplée. Son autre main me parcourt de haut en bas, le long du dos, passe profondément entre mes fesses jusqu’à s’emparer de mes bourses gonflées et prêtes à se vider, puis remonte le long de mes flancs en alternant caresses et griffures. Une boule de chaleur embrase mes entrailles, exactement là où mon corps puise l’énergie que je fais passer dans l’arc. Aucun maître ne m’a jamais enseigné cet aspect du tir. Aucune femme n’a jamais su se mélanger de la sorte avec moi et me faire percevoir aussi subtilement l’approche de l’orgasme libérateur. Hanare, la flèche se sépare soudain du couple que je forme avec mon arc et va s’unir à la cible. À cet instant précis, la douanière pose une main sur mon bas-ventre et murmure « hara, hara », le mot que le maître utilise pour encourager l’élève au moment du lâcher. Un invraisemblable orgasme explose alors au plus profond de moi. Mais, sensation incroyable, les spasmes qui parcourent mon ventre ne provoquent aucune éjaculation. Je jouis avec une violence inouïe, en libérant toute l’énergie sexuelle retenue en moi depuis des semaines, mais sans répandre la moindre goutte de sperme. Le terme de félicité absolue est à peine suffisant pour évoquer ce que je ressens. C’est exactement ainsi que les maîtres de l’amour tantrique décrivent la sensation perçue par ceux qui atteignent l’union parfaite après des heures de copulation. ...
    ... Zanshin, bilan du tir, je n’ai pas su garder une respiration harmonieuse du début à la fin, je n’ai pas assez libéré mon esprit, je me suis mal séparé de la flèche. En revanche, ma pratique du kyudo s’est enrichie d’une sensation indescriptible, provoquée par des mains expertes et recueillie avec une infinie tendresse. Je ne suis plus en état de bander avant longtemps. Mais quel pied j’ai pris… Ma respiration retrouve un rythme plus régulier. Je me déplace selon la chorégraphie traditionnelle de la fin du tir et reviens me positionner devant la cible. Un bref salut met respectueusement fin à cette incroyable démonstration et à la plus somptueuse érection qui m’ait été offerte. Au moment où je me retourne, la douanière zen est déjà en train de rejoindre son collègue et de lui faire son rapport. Sur mon sac à effets, je découvre un petit carton où est griffonnée l’adresse dudojo (5) de Belfort, avec ces mots énigmatiques « Ne serait-il pas agréable de pratiquer ensemble ? » oooOOOooo Les jours suivants, deux sentiments très différents me préoccupent. D’une part, l’envie de renouveler l’expérience et, surtout, de retrouver mon initiatrice qui, en quelques coups de mains, a relégué mes orgasmes passés au rang de misérables incontinences séminales. D’autre part, un désir érotique proche de l’érotomanie. Une boule de feu a envahi mon bas-ventre, ce qui me pousserait aux pires excès si je ne me retenais pas. Loin de m’apaiser, la jouissance que m’a procurée la maîtresse zen exacerbe ...
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