1. Douanière zen


    Datte: 05/05/2020, Catégories: fh, asie, uniforme, sport, forêt, Collègues / Travail amour, fdomine, cérébral, intermast, pénétratio, jeu, init, humour,

    ... mes envies. Mes boules sont tendues en permanence et je suis obnubilé par le besoin de me soulager. Mais, à l’évidence, une triste branlette ne pourrait suffire à réfréner mes ardeurs. Je redoute même que seule la brune douanière soit à même de lever le terrible sortilège. Comment dit-on en japonais, « envie d’inonder la fleur de lotus de sa geisha sous des litres de foutre puissamment expulsés » ? Il ne me reste donc plus qu’à répondre à son invitation et à passer la voir au dojo de Belfort. Je débarque un jeudi soir en plein entraînement de karaté et demande de ses nouvelles, en précisant pudiquement qu’elle m’a invité à pratiquer avec elle. — Nathalie Chervet ! Tu fais dukendo (6) ? Désolé, mais elle ne vient pas le jeudi. Elle enseigne le mardi et le vendredi soir.— Kendo ? Enseigner ?— C’est bien pour cela que tu la cherches, non ?— Oui, oui, bien sûr, excuse-moi… Et tu sais comment je peux la contacter, en attendant ? Horreur et damnation, la dame manie le sabre japonais. Après le tir à l’arc, tout en méditation et en introversion, c’est la discipline la plus noble de l’enseignement des samouraïs. Mais c’est surtout le summum de vigueur, de rapidité et de précision dans le mouvement. C’est bien ma chance de me retrouver entiché d’une sabreuse hors pair. Dès fois qu’elle saisisse son joujou au cours de joutes amoureuses endiablées, bonjour les dégâts ! Ce genre de lame tranche avec une précision fulgurante tout ce qui passe à sa portée. Pour la première fois depuis ...
    ... notre rencontre, je sens un début de relâchement dans ma queue. Confiant dans la noblesse d’âme d’un pratiquant dubudo (7), le responsable du dojo me donne son adresse, en précisant qu’elle devrait probablement bientôt rentrer du travail. Son sourire entendu ne me laisse rien présager de bon… Je décide de tenter de la retrouver à son domicile sans l’avertir. Au moins serai-je fixé sur ses intentions, à la tête qu’elle fera en me revoyant… Mademoiselle Chervet habite un fort bel immeuble bourgeois du centre ville. Je sonne à la porte du bas. Sa voix à l’interphone est d’emblée enjouée. Elle ouvre la porte encore vêtue de l’uniforme de la police des frontières que je lui connais, et elle m’accueille chaleureusement. — Quelle bonne surprise, mon contrebandier kyudoka, s’exclame-t-elle dans un joyeux éclat de rire.— J’espère que je ne vous dérange pas…— Au contraire, j’attendais un peu ta visite. Viens et mets-toi à l’aise, j’arrive tout de suite. Elle me fait entrer puis disparaît sous la douche. Son appartement est décoré avec beaucoup de goût, dans un style oriental. Quelques tentures, un rouleau calligraphié, un paravent, des meubles bas et sobres délimitent les différentes parties du grand espace, disposé à la manière d’un dojo. Elle revient habillée d’un long kimono de soie qui épouse parfaitement son corps et révèle des formes généreuses que mon émotion m’avait empêché d’apprécier l’autre jour. Sa manière de bouger dénote une grande habitude de la pratique du budo. L’élégance ...
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