1. Ma fille et son amour sans limite pour les animaux (1)


    Datte: 29/09/2017, Catégories: Zoophilie,

    ... vétérinaire qui, toujours le sourire aux lèvres, m’assaisonnait copieusement. Le temps passa, l’animal grandit pour atteindre une taille que rien dans son format initial ne présageait. Il pouvait maintenant atteindre l’ensemble des bibelots et autres objets de la maison, campé sur ses pattes postérieures. Il fit des ravages dans nos collections de souvenir. Son appétit suivit sa progression physique et devint gargantuesque. Les différents apports en calcium et autres minéraux n’étaient sans doute pas aussi nécessaires que cela, mais ma fille trouvait toujours sur Internet des forums spécialisés qui recommandait tel ou tel produit qu’il fallait immédiatement acheter. Même s’il s’agissait d’un événement isolé, ces recherches perpétuelles montrait bien que ma fille conservait pour Kirikou une forme d’attachement. Ma femme elle se contentait de m’indiquer les tâches qui m’attendaient vis à vis de l’honorable toutou quand je rentrais du travail. Finalement l’une comme l’autre conservaient un certain regard sur notre hôte à quatre pattes. Le caniche est certes un animal joyeux et affectueux mais il a un petit défaut corrélé à ce tempérament. Il devient mature sur le tard, un peu comme nos adolescents d’aujourd’hui. Mon vétérinaire me fit, lors d’une de mes nombreuses visites, que cette race s’assagissait en général vers l’âge de deux ans, mais que c’était souvent plus tardif pour les mâles et que certains pouvaient rester épouvantablement taquins pendant toute leur existence. ...
    ... Kirikou semblait appartenir à cette dernière catégorie. Il me fallut renouveler le salon, l’ancien ayant rendu l’âme sous les canines du forcené. Les pieds en chêne massif de la table de la salle à manger donnaient l’impression d’avoir été dévastés par une horde de castors. Kirikou ne signait pas seulement son territoire en pissant régulièrement aux quatre coins de l’appartement, il le marquait aussi de ses mâchoires puissantes et besogneuses. Quand il eut quatre ans, ce qui me parût un siècle, Tiphaine nous quitta pour aller vivre chez un copain avec qui elle fricotait depuis quelques temps. Je lui proposais de prendre son chien avec elle mais, comme elle pensait que la présence de l’animal atténuerait chez ses parents la douleur de son départ, elle n’en fit rien. Le chien ne sembla pas trop préoccupé par l’absence soudaine de sa maîtresse. Il continua son travail de rongeur avec une régularité métronomique. Au point où je me demandais parfois s’il n’était pas la réincarnation de quelque écureuil géant.. Quelques mois passèrent. Ma fille passait de plus en plus rarement nous voir. Je pris mon courage à deux mains et questionnait ma femme sur un éventuel don de l’animal au profit d’une personne aimant les animaux et disposant d’un jardin ou d’un espace plus grand que le notre. On aurait dit que je venais de lui proposer un aller simple pour une geôle nord coréenne. Impensable! Comment avais je pu oser envisager une telle chose! Abandonner Kirikou qui nous avait donné tant de ...