1. Communauté de biens (1)


    Datte: 10/05/2020, Catégories: Hétéro

    ... Oui, j’ai honte, oui, j’ai été trahie, contrainte et humiliée. En même temps, je suis entière, il ne m’est rien arrivé de si grave, pourvu que personne n’en parle jamais, jamais, et que je ne croise plus jamais ces hommes. Je repense à ce qui vient de se passer, tout cela est si surprenant, si différent. Et cette évocation m’excite terriblement, comme j’ai honte de tant d’indignité de ma part. Mon regard redouble de haine à son égard, il sourit plus largement en réponse, comme s’il lisait dans mes pensées. Nous rentrons calmement sans échanger une parole, je suis toujours serrée dans les bras de Guillaume, et je pense, sans arrêt, en boucle, à ce qui vient de se passer ; mon esprit ne peut s’empêcher de vouloir ressenti à nouveau chaque instant de ces quelques minutes, et comment j’ai été bafouée, et je suis de plus en plus excitée. Je découvre en moi une salope, une mère de famille indigne, je me dégoûte. Mais j’ai tellement envie de faire l’amour avec Guillaume maintenant ; je réfléchis que ce qu’il a fait, sans doute, lui plaisait…je vis avec un gros pervers ! Salaud, fais moi l’amour, sois vicieux avec ta chienne de femme ! Je le vois différemment. J’ai envie de le connaître. Et son associé, qui c’est ce bonhomme ? Ils ont de drôles de jeux, je pensais qu’ils avaient mieux à faire. Ils avaient tout manigancé entre eux avant, les monstres. Deux gros vicieux, il y a deux minutes, je souhaitais ne plus les voir ni l’un i l’autre, et voici que des pensées friponnes, bien ...
    ... légères étant données les circonstances, me viennent à l’esprit en approchant de la maison avec eux, puisque l’autre ne nous lâche pas. Possible qu’ils aient les mêmes pensées que moi. Serrée contre la poitrine de Guillaume, qui me protège sous son épaule, j’épie Michel ; il tourne vivement le visage et surprend mon regard, je vois un sourire de conquérant l’illuminer avant de baisser les yeux. Cet homme est le diable et lit en moi à livre ouvert. Je suis très troublée en ouvrant la porte. J’avais desservi la table, j’emporte à la cuisine les trois verres d’eau de vie que j’avais délaissés, abandonnant les hommes au salon. A peine ai-je ôté que je file à la salle de bains me laver. Je me sens si sale. Je jette mes affaires dans la panière et me précipite sous la douche. L’eau tiède qui jaillit sur mes seins me fait frémir, instinctivement, je commence à les caresser, les tétons sont si durs, ils réagissent si promptement quand je les file entre mes doigts. Il faut que je me calme. Et pourtant, je ne peux empêcher d’attarder le jet de la douche sur mon intimité. En tournoyant, il agace mon bouton qui a percé sa coquille de chair. Ma main quitte mes seins, sent mon ventre, et je vais pour enfiler un doigt, heureusement je me retiens. Je termine rapidement ma toilette, et ne me quittent pas des songes étranges sur ce qui pourrait se passer avec ces deux hommes. La nouvelle culotte que j’ai enfilée est déjà trempée. J’ai honte de mon envie. Je n’ai jamais fait l’amour avec deux ...
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