La peluche
Datte: 13/05/2020,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
Voyeur / Exhib / Nudisme
massage,
confession,
attirautr,
... l’existence de cette broussaille de saleté incrustée dans le cœur même de sa beauté, qui a réveillé en moi un sentiment d’empathie et de malaise, de la même façon que tu t’inquiètes pour un ami dont le nez arbore une crotte de nez toute verte et que tu ne sais pas comment le lui dire, et tu souffres, comme si tu étais à sa place, mais en parfaite connaissance de cause. C’est comme ça que je me suis senti devant la contemplation de ce petit bout de poussière qui ruinait l’esthétique, et plus encore l’éthique, de l’ensemble harmonieux de son corps. Mes mains continuaient leur activité à un rythme inaltéré, lui arrachant des soupirs de plaisir (oui, oui ! De plaisir) : quand je fais bien mon travail, j’arrache des soupirs de plaisir et de volupté chez mes clientes, abandonnées à leur bonheur. Mais mon esprit criait d’horreur et d’indignation devant ce petitaliène qui donnait le contraste avec la perfection de ce micro-univers. Alors, pour son bien, j’ai décidé d’agir : pendant qu’une main continuait d’appliquer son massage, l’autre commença une lente descente syncopée sur la piste de son défilé de chair, en vol rasant par les parois intérieures de sa croupe, maintenant dilatées, frôlant de l’aura de mes doigts son œillet réveillé. Soulagé par l’efficacité avec laquelle j’avais déguisé en ornement cette improvisation, mais toujours effrayé par la rupture de la sempiternelle routine qui m’avait toujours sauvegardé de gênants malentendus, je m’apprêtai à attaquer avec mon pouce ...
... et mon index, habilement disposés en forme de pince pour les impliquer le moins possible dans cet enchevêtrement de poils avant de capturer l’horrible intrus. Retenant ma respiration, j’avançai lentement mes deux doigts, évitant autant que possible une rencontre brusque avec les lianes qui peuplaient son trou ouvert, les grandes lèvres qui escortaient les petites, m’approchant peu à peu de mon objectif fendu sans cesser de masser de ma main libre le petit cul qui couronnait l’ensemble. Mais la peluche était excessivement incrustée dans le fond de la grotte, et rapidement je constatai que mon duo digital ne m’offrait pas suffisamment d’envergure pour l’atteindre. — Mmmmmm… grogna Ève, dans un nouveau soupir de plaisir endormi dans lequel je devinai l’irruption d’une ambiguïté inattendue. Suant à torrents, je rectifiai la manœuvre et cette fois formai une pince avec les doigts index et majeur, qui m’offraient une meilleure capacité de pénétration (pardonnez-moi pour l’expression). À ce niveau, je devais y aller à pas de velours si je ne voulais pas réveiller ses déjà imminentes suspicions. Alors que je continuais d’opérer sur la croupe, je recommençai la mission avec mes doigts tendus, m’enfonçant dans cette forêt pileuse avec plus de détermination et d’audace. Le bout d’un de mes doigts effleura la peluche qui, tel un clown moqueur, se déplaça plus encore en profondeur. Malgré cela, je resserrai la pince, sûr que je pourrais arracher le parasite, et j’ai extrait rapidement ma ...