1. Le neveu de Rameau


    Datte: 15/05/2020, Catégories: Humour, Mature, Première fois

    voir l'en-tête completJe ne suis pas du genre farouche. Je me surprends pourtant à céder desfois à quelque inconséquence. Mettons cela sur le compte des hormones.Il est vrai que l'âge n'arrange rien. J'ai passé allègrement lacinquantaine. Je me désole parfois de passer aux yeux d'autres pour unevraie salope. Terme peu flatteur auquel j'ai cru longtemps échapper. Eneffet je n'étais pas assez sévère dans ma jeunesse pour juger de cesfemmes perdues qui s'offrent indistinctement aux mâles jeunes etvigoureux et qui peut les rassurer quant à leur séduction. Je suismaintenant plus indulgente à leur égard. Leur vice m'est familier. Amesure qu'on avance dans la vie on perd ses illusions.Ce dernier épisode est allé en ce sens. Je m'en veux un peu d'avoirperdu là-dedans toute dignité et d'avoir compromis une famille. J'ai vugrandir mes neveux. Il m'est apparu que certains d'entre eux étaientimpressionnés par ma personne. Leur tante devenant trop objet de désirou de fantasme. J'ai toujours été une coquette. Ainsi allumais-je entoute innocence. Les regards et propos réprobateurs des autres femmes dela famille ne gagnaient qu'à m'émoustiller davantage. Je ne voyais paspourquoi je devais renoncer à une réputation de femme fatale. C'était làma force, mon péché mignon. Je regrette un peu tard de n'avoir faitmontre de plus de décence et de n'avoir épargné les plus jeunes.Armand et son jeune frère Camille écarquillaient des yeux à monencontre. A l'époque concernée ils avaient atteint vingt ans. ...
    ... Majeursvaccinés, ils avaient goûté à la femme. Du moins Camille plus jeune etsans ambages me racontât la chose. Il était sorti avec une prof depiano, jolie blonde quadra. Il en avait été bouleversé. Œil béât, ilm'assurait n'avoir jamais goûté de fellation plus délicieuse. Rien encomparaison de celles prodiguées part ses copines. Durant un mois, ilavait couché et beaucoup appris avec cette personne. Il déploraitqu'elle eût planté pour un autre. Manifestement cette garce était unecouguar. J'osais user du terme malheureux. Fort mal placée en cela.J'en voulais à cette femme d'avoir consommé mon cher Camille ce si jolibonbon. Il avait les traits d'un prince charmant. Son apparence candideexcitait manifestement la lubricité des femmes. Ces dernières ne sontrien moins que flattées que d’initier et de débaucher un jeune. Jedécouvrais avec dépit que Camille passablement corrompu cédait à detelles avances. J'avais été précédé. Ce jeune homme à la façon dont ildévorait encore mes cuisses me pouvait laisser espérer qu'il céderaitbientôt. A partir de ce jour j'abandonnais mes mimiques suggestives pourdes gestes et propos peu équivoques. D'un ton mutin notamment je lefélicitais qu'il fut mieux bâti et d'un style plus viril.Au dernier réveillon. Celui du jour de l'an je consentis à danser deux,trois fois avec lui. Il y eût entre autre un slow plus long dans lapénombre où je laissais sa main descendre et caresser ma fesse. Avec macuisse plusieurs fois pus-je m'assurer que le coquin bandait. ...
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