1. Le neveu de Rameau


    Datte: 15/05/2020, Catégories: Humour, Mature, Première fois

    ... J’en oubliaisles préventions à son égard. C'est à ce moment qu'en un sourire sadique,il choisit de me doucher. Il lança : "Tu sais, je t' ai vu l’autre foisavec Camille."Un instant abasourdi de ce propos, je me repris et affectais de ne pascomprendre d'autant qu'il pouvait s'agir d’autres choses que ce que jecroyais. Il insista. Il précisa. Il nous avait vu durant et après leslow de la St Sylvestre. Je ne pouvais nier. Son ton d'avocat accusateurne tolérait nulle échappatoire. Nous avions été pris la main dans lesac. Constat quasi d'adultère. En d'autres circonstances j'eus ris maislà il s'agissait de moi et de mon honneur. En fait je vis que sajalousie voulait savoir si nous avions couché. Cela le rendait fou. J'enprofitais pour reprendre un peu d'avantage et par l'ironie l'écraser demes mépris.Le cher à présent perdait tout contrôle. Il s'était mis en tête que jelui cachais la vérité. Le soupçon était fort qu'il y eu quelque choseentre son frère et moi. Il était furieux. Jusqu'alors il s'était employéà souffler toutes les filles à ce frère. Il s'en vantait volontiers.Cette fois une victoire lui échappait. Je le trouvais ridicule àgesticuler devant moi. Il représentait tout ce que j abhorrais : un condragueur et qui ne supportait pas qu'on lui refuse. J'étais trop contentqu'il s’enferra seul. Il vit mon sourire. Une lueur passa dans son œil.Soudain il se rasséréna. Je pressentis là une chose de terrible. Reprisde sang froid il ressortait en effet ses griffes.Me matant de ...
    ... côté il lança : "Je veux bien n'en plus parler et le garderpour moi. Notamment je ne dirais rien au père. Cela le blesserait. Il sefâcherait avec mon frère." Je fus parcourue d'un frisson. Le salaud memenaçait. Il me faisait chanter. Il était capable de faire fuiter. Enune seconde je vis la proportion que pourrait prendre une catastrophe.Je n'avais jamais voulu que le jeu dégénéra. En ces occasions je cogitevite. Je suis près à tout jusqu'à sauter d'un train en marche. Il mefallait considérer ce que voulait ce petit con et lui accorder sipossible. Nous nous jaugeâmes à la façon de canailles. Il ne voulait niplus ni moins que me sauter. Chose simple et banale.En ces moments on ne maîtrise pas tous les détails. Il s'agit d'unelutte entre serpent et mangouste. Tout passe notamment par le regard.Les autres gestes s'ensuivent. Je dus trahir mon émoi. La peur se lit.Je me vouais déjà à être une victime expiatoire et déjà consentante.Surtout mon logiciel garce m'embarquait dans une conduite d'échec et desoumission inexorable. Je ne peux cacher en même temps que tout celam'excitait. Trop souvent un mâle m'obtint ainsi. N'ai-je pas succombé endes circonstances scabreuses et avec des hommes de peu de valeur dontj'eus du avoir honte plus tard ? Il n'y a pas longtemps je m'offris dela sorte sur une autoroute à un vieux routier.Il n'y avait rien à redire à ce que je fus prise maintenant sur le grandbureau dont la surface plane semblait me requérir. Croisant mes cuissesdavantage dans un sot ...