1. Songe Sylvestre


    Datte: 18/05/2020, Catégories: f, fh, forêt, cérébral, Oral pénétratio, init, fantastiqu, fantastiq,

    ... les soirées romantiques, les doux mots chuchotés à son oreille, et les étreintes suaves. Elle laissa sa main s’égarer entre ses cuisses, comme d’autres auraient pleuré de ne pas vivre ce rêve. Sa petite culotte vola bientôt au loin jusqu’à rester suspendue à une branche, puis la jeune fille dégrafa un à un les boutons de sa robe, pour s’étendre presque nue sur le tapis de mousse. Elle caressa longuement les lèvres lisses de son antre qui s’humidifiaient peu à peu… Son antre ? C’est un four, c’est un feu ! Plus encore, c’est le sucre du souffre ! C’est ce souffre, sirupeux, qui dévale, insatiable, les terribles penchants du ravin, du vagin. Ce péché fallacieux se laisse alors choir sur le sens excité d’une passion sans issue. Cette passion, cet excès, c’est l’attrait invisible et sublime d’un doux corps pour lui-même. Cette passion, cet excès, c’est l’enfer qui bouillonne, et liquide, dégouline en cyprine. Ô mon Dieu, saint soit-il, l’orifice ! Et les vagues de plaisir suivaient le rythme autant de ses doigts que des battements de son cœur. Comme ses doigts se faisaient plus rapides, ses gestes plus précis, elle laissait échapper à présent de doux gémissements, qui se changèrent bientôt en un cri éclatant, tandis que la dernière déferlante submergeait tout son être. Un cri ? Une clameur, un tumulte, un fracas ! Que dis-je, un mugissement ! Oui, elle rugit comme la lionne, au fin fond des bois verts. Mais en réalité, et peut être sans trop le savoir, ce ne fut avant tout qu’un ...
    ... appel. Cet orgasme déchirant soudain le firmament, n’est peut-être rien de plus qu’une supplique entendue, un appel incongrue à partager enfin et l’amour, et le feu, et l’hymen. Les yeux mi-clos, elle se perdit enfin dans la contemplation du plafond de feuillage, et vers cette ombre penchée sur elle. Elle ouvrit les yeux tout à fait. Devant elle se tenait un homme, grand, élancé, fort aussi sans doute, jeune peut-être. Son corps était nu, son regard était doux, son visage ouvert d’un sourire calme, sans méchanceté ni même malice. Un instant elle eut peur, de façon fugitive, puis elle ne put s’empêcher de lui rendre ce sourire. Le visage encore rouge de son émoi achevé ainsi que de cette autre émotion qui l’étreignait à présent, elle regarda son corps, entièrement nu devant elle, admirant son désir puissant tendu vers elle. Qui était-ce ? Un homme beau, un homme grand, un homme fort et viril. Un homme nu, exposant au sous-bois ses attributs merveilleux. Une longue érection traversait sa poitrine. Un phallus tendu vers le ciel comme un gloria sans nul autre pareil… Une acclamation en effet, que ce glaive bravant la fille à ses pieds ! Enfin il se pencha lentement vers elle, lui prit la main et la porta à ses lèvres. Tandis qu’elle se levait, il huma ainsi le parfum épicé de sa liqueur intime, avant d’enlacer son corps encore tremblant. Il croyait vivre un rêve, son rêve de toujours qu’il connaissait par cœur, et pourtant il pouvait sentir la chaleur même de sa chair. Un regard ...