1. Songe Sylvestre


    Datte: 18/05/2020, Catégories: f, fh, forêt, cérébral, Oral pénétratio, init, fantastiqu, fantastiq,

    ... maintenus au-dessus de sa tête, tandis qu’il soulevait sa cuisse pour en caresser la face interne. Il remonta encore, s’approchant avec une lenteur délicieusement insoutenable de son intimité ruisselante. Le ruisseau ? Ô fontaine divine ! Hosanna, hosanna ! Cette fée, créature insensée ne fut conçue que pour lui, que pour cet instant ! Hosanna ! Il n’était d’autre témoin pour ces noces de miel, que le miel ruisselant de son corps et les cors, les trompettes qui semblaient tout à coup résonner dans le ciel… Ô divine mélodie ; leur union est bénie ! Sous sa poitrine svelte, il entendait battre son cœur, et en un instant, il se rendit compte que son propre cœur battait au même rythme. Cette émotion violente autant qu’exquise, ce sentiment puissant comme suave qui les habitaient tous deux était les mêmes ou plutôt, il n’y avait pour eux qu’un seul ressenti. La jeune fille pouvait sentir à présent le désir de l’homme contre son hymen intact, fine barrière, dérisoire garantie de chasteté qui se rompit bientôt, ainsi que son corps la pénétrait enfin. La pénétration ? Sachez bien qu’au plus intime de ses masturbations secrètes, elle savait assouvir ses moindres caprices, mais ce jour, rompant l’hymen, la vision partagée de quelques goûtes de sang lui donna de comprendre la nature d’un plaisir supérieur, d’un plaisir souverain, d’un plaisir, peut-être, transcendant les frontières du corps et de l’esprit. Qui pourrait à présent les désunir ? Ses yeux verts se perdirent dans le ...
    ... regard de l’homme, pénétrant en retour son âme tant aimée. Lui-même sentit alors cette présence féminine envahir son esprit, tournant autour de ses pensées, les caressant, les enlaçant, les exaltant jusqu’à les faire jouir. Il répondit à ces attentions, contempla le ressenti de la jeune fille, dans son corps, dans son âme, éprouvant par tous les pores de leurs peaux, tous les pores de leurs âmes, les sensations qu’ils se donnaient tous deux. Ils explorèrent ensemble leurs souvenirs les plus intimes et les mirent en commun ; de nouveaux se créèrent qui avaient pour nom leurs rêveries passées. Les soirées romantiques, les doux mots chuchotés à leur oreille, les étreintes suaves, tout cela, ils l’avaient déjà vécu tous deux, ensemble. Leurs corps serrés l’un contre l’autre devinrent ensemble l’objet et le sujet du plus intense des plaisirs. Ils ne savaient plus, ne voulaient plus savoir, où finissaient leur corps, où commençait celui de l’autre. Les longs mouvements de l’homme dans les entrailles autrefois inviolées de la jeune fille étaient des caresses qu’ils ressentaient tous deux d’une unique façon. L’homme dirigeait par la pensée les gestes de la jeune fille, faisant faire à son corps des choses qu’elle-même désirait ; elle guidait ses pensées, les menant vers les terres qu’il appelait de ses vœux, lui commandant toujours d’autres attentions qu’il lui donnait spontanément. Ces terres ? Ho oui, les terres où il allait, elle y allait, et où ils vont, nul ne le sait, si ce n’est ...