Didier Renon
Datte: 03/06/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
Collègues / Travail
toilettes,
odeurs,
Oral
Je me prénomme Emmanuelle. Je suis une jeune femme de 38 ans, stable et bien dans ma peau. Je suis restée célibataire par choix, mais j’ai un petit ami régulier, le même depuis très longtemps, presque un ami d’enfance. Mais je vis avec lui seulement à mi-temps, car nous avons gardé chacun notre petit chez-soi. Sexuellement, cela se passe plutôt bien entre nous, affectivement aussi, aucun problème. Au fil des années, nous sommes restés incroyablement complices. À une époque, Eric avait envie d’un peu plus que de ces longues soirées de connivence, il voulait fonder une famille, avoir des enfants, mais je crois que je tiens beaucoup trop à mon indépendance pour être mère et je crains aussi trop l’enfermement pour accepter ce genre de plan. C’est pourquoi j’ai toujours dit « non », j’ai refusé ce mariage et tout ce qui va avec : les enfants, la maison, les déclarations d’impôts communes, tout ce qui fait de deux personnes un couple. Comprenant bon gré mal gré mon refus, mon ami a fait contre mauvaise fortune bon cœur, il a fait son deuil de cette union sacrée et je n’ai pas l’impression que cela ait entaché quoi que ce soit dans nos rapports intimes. Seulement voilà, depuis deux ou trois ans, j’ai de plus en plus de mal à me contenter de cette relation unique, non pas que je sois particulièrement volage mais j’ai parfois l’impression que cette union, qui dure pourtant depuis maintenant plus de vingt ans, n’est plus assez pimentée pour moi. C’est dans le cadre de mon travail que ...
... je me suis trouvée un autre amant : il n’est pas beau, il n’est pas grand, pas spécialement intelligent non plus et, surtout, il a un humour au ras des pâquerettes : tout ce que je déteste chez un homme. Pourtant, il m’a salement harponnée et, en quelques mois, je suis tombée raide-dingue amoureuse de lui. À tel point que, désormais, je suis prête à tout pour le retrouver et pour me donner entièrement à lui. Tout a commencé un beau matin de printemps, j’étais assise près de monsieur Renon, avec une jupe qui n’était pourtant pas particulièrement courte. Nous travaillions ensemble sur un dossier assez complexe. J’avais bien remarqué qu’il n’arrêtait pas de jeter des petits coups d’œil vers mes jambes, mais sans plus, il n’y avait rien à voir de toute façon. Aussi, j’ai été complètement estomaquée quand son collègue est sorti du bureau et que cet homme austère, de dix ans mon aîné, en a profité pour me glisser à l’oreille : — Humm, quelle forte odeur de chatte ! J’adore ça et j’ai bien envie de vous la bouffer. J’ai failli lui foutre une baffe, mais je dois avouer que j’ai été tellement surprise par sa grossièreté que cela m’a totalement paralysée. Et puis, surtout, il avait touché un point sensible, car j’ai horreur d’être prise en flagrant délit de négligence. Comme explication plausible de ma mauvaise odeur, j’avais dû me lever en retard ce jour-là et je n’avais peut-être pas eu le temps matériel de me laver consciencieusement… Quoi qu’il en soit, je n’avais pas l’impression ...