La stagiaire
Datte: 07/06/2020,
Catégories:
fh,
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Oral
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... mais j’avais envie de rire. Ça vous a plu ? Même s’il ne dit rien, mon petit haut a fait l’effet escompté. Il me regarde, ne parle pas, doit chercher des mots pour reprendre le dessus. Je profite de la situation et, me penchant vers la table basse pour prendre un café, je lui offre une vue dégagée sous mon petit morceau de soie. M’asseyant, je le regarde : il a allumé une cigarette, se donne une contenance et croise ses jambes pour dissimuler la déformation de son pantalon. — On s’égare un peu par rapport à notre travail, avez-vous lu le texte que je vous ai remis ?— Oui, superbe ! J’ai surligné les passages qui me semblent les plus utiles, regardez. Je m’accroupis à côté de son fauteuil pour suivre avec lui la lecture. À 10 cm de moi, sa tête un peu plus basse, son parfum fruité lui va si bien. Je sens la chaleur de son corps. — Vous pouvez fermer la porte-fenêtre, sinon la clim ne sert à rien. Sandrine se lève avec un grand sourire, elle chaloupe jusqu’à la fenêtre (ce cul, merde, quel cul !), la ferme ainsi que les rideaux. Elle se retourne, les mains dans le dos, le port altier, et me regarde en souriant, comme une offrande. — Jeune fille, vous êtes ravissante, splendide même, mais vous devez vous réserver pour les amis de votre âge. Si je me suis mal comporté avec vous, pardonnez-moi et gardons des relations professionnelles. (Si elle voit la trique que j’ai en disant çà, elle pourrait m’envoyer à Cayenne comme menteur patenté)— Justement, un professeur peut tout ...
... apprendre. Mon niveau est si faible en tout point ! Ses yeux s’embrument. Je ne voudrais pas pleurer, c’est vrai que tout ça est irréaliste, mais si doux. (Et puis merde, je l’ai pas violé, juste allumé grave et je veux lui donner encore plus). Il me tend des kleenex pour sécher mes yeux, il a l’air triste. Je l’oblige à s’asseoir sur son fauteuil et me mets à ses genoux : — Je ne veux pas être un problème pour vous. Ce matin, hier peut-être, je vous ai provoqué, je crois que vous n’avez pas détesté. C’est la première fois que j’allume un homme, jamais un homme ne m’a touché, je suis pure. Jamais un homme ne m’a rendue belle comme vous, je vis un moment irréel dans cette maison. Je hais les conventions qui m’obligent à dire tout ça, un instant de bonheur, c’est tout ce que je voulais. Tout est con dans cette vie. Même être heureuse un instant est interdit. Merde, merde, merde !!! Je ne sais pas si elle va se noyer dans ses larmes, mais moi, je galère pour me sortir de tout çà. En plus, elle est vierge ! En plus, elle ne veut qu’un instant de tendresse ! — OK Sandrine, j’ai dit des mots qui t’ont blessée. Il ne s’agit pas de conventions, je les emmerde aussi, mais de respect pour toi. Elle approuve doucement de la tête. — Maintenant tu vas m’obéir puisque je suis ton professeur : 1) Tu vas passer à la salle de bain pour te rafraîchir. 2) Tu vas accepter de partager mon frugal repas. 3) Tu vas oublier ce moment et retrouver ton sourire. Oh! La salle de bain ! Je passe un bon moment à ...