1. Las Majas


    Datte: 09/06/2020, Catégories: fh, nympho, gros(ses), grosseins, fépilée, Collègues / Travail école, telnet, hdomine, vengeance, chantage, cérébral, odeurs, Oral pénétratio, fsodo, attache, yeuxbandés, humour,

    ... bassin. Sucer d’accord, mais après faut assurer, plaisantait-elle parfois. C’était en tout cas ce qui transparaissait dans ses récits. Elle aimait la bonne baise et ne s’en privait pas. Un jour, j’avais rendez-vous dans un bar à la fac du Mirail. Pas pour un job, non. Pour acheter du shit. Plan galère, comme d’hab. Le livreur est à la bourre. Je poirote une heure à mater les petites étudiantes. C’est l’heure de la récré, les filles ? Non, vraiment, je les trouve charmantes mais je ne suis pas tenté. Trop jeunes. Trop frêles. Je pense à Aude. Chaque fois que je passe devant une école, je pense à elle. Dépité, je me lève, décide de rejoindre le métro en longeant un bâtiment universitaire et là, le miracle ! Un coup de bol tellement improbable et inespéré que je doute un instant de mes capacités sensorielles. Un groupe de cinq profs déboule d’une porte juste devant moi. Deux hommes et trois femmes. L’une d’elles est blonde, dynamique, peut-être trente-cinq ans, bien en chair. C’est elle qui mène la danse. Elle parle beaucoup, assez fort et focalise manifestement l’attention du petit groupe. Elle porte un jean orange et un gros pull kaki. Mais surtout, lorsqu’elle passe devant moi sans même arrêter de parler à ses collègues, le vent me porte au nez l’effluve de la vanille dont elle est parfumée. C’est la senteur préférée d’Aude, elle me l’a écrit. Et cette odeur a le pouvoir de me transformer en marteau piqueur hystérique, vous le savez. Le choc m’abasourdit. Elle s’éloigne déjà ...
    ... et je la regarde partir avec ma tronche d’ahuri. Je mate même, niaisement, son gros cul moulé dans le jean balancer en cadence. Réputé pour ma bravoure, je contemple son dos sans dire un mot ni faire le moindre geste. À quelques pas de là, elle éclate de rire. Quelqu’un a dû dire quelque chose de drôle. Son rire résonne clairement contre les murs de la cour. Elle rit comme elle écrit. C’est elle ! Mais je n’en suis pas sûr. Je sais que si j’allais simplement lui parler… Qu’est-ce que je risque ? Lui dire la vérité ? Que ce ne soit pas elle ? J’hésite un instant puis, n’écoutant que mon courage, je prends la direction diamétralement opposée. Je m’engouffre dans le bâtiment par la porte d’où ils sortent. Un long couloir avec des portes et des tableaux d’affichages partout. Je zyeute les papiers accrochés aux murs. Liste d’élèves, liste de notes, liste de salles, liste de cours. Ah ! Il y a les noms des profs sur la liste des cours. Mais uniquement la majuscule du prénom. Je regarde dans les cours qui viennent de finir. Il y en a deux avec un prénom en A. Ethnographie Pré-Colombienne et Histoire de l’Art. C’est Histoire de l’Art. Sans hésitation : Aude Dufresne ! Il y avait le même cours, le lendemain, à quatorze heures. Moi, je n’avais rien de prévu. Je n’avais jamais rien de prévu. * Le lendemain, à l’heure dite, l’amphithéâtre était plein comme les vésicules séminales d’un séminariste manchot. Certains étudiants étaient assis sur les marches, d’autres se tenaient même debout ...
«1234...11»