Las Majas
Datte: 09/06/2020,
Catégories:
fh,
nympho,
gros(ses),
grosseins,
fépilée,
Collègues / Travail
école,
telnet,
hdomine,
vengeance,
chantage,
cérébral,
odeurs,
Oral
pénétratio,
fsodo,
attache,
yeuxbandés,
humour,
... douze derniers mois de branlette à portée de jet de sperme. Sous la robe à la fois sage et provocante, je pouvais deviner les dessous satinés que l’innocente étoffe croyait dissimuler. Je pouvais voir ses seins, ronds et doux, lourds et tendres à croquer. Je regardais sa bouche et je savais exactement comment elle s’activait parfois sur une bite, une chatte, un anus. Je connaissais les positions préférées de madame Dufresne, ses histoires de partouses, son feu au cul chronique, sa passion insatiable pour la sodomie, sa légendaire sensibilité mammaire et son trouble penchant pour les paires de menottes. Entre ses larges cuisses, je sentais palpiter cette vulve épilée dont j’avais tant rêvé. Je la savais luisante et béante dans l’expectative de mes longs doigts agiles. Et je voyais Aude nue. Je l’imaginais enchaînée, debout contre le mur, mes mains fouillant sa chatte et ma verge son fion. Surtout, j’avais envie de lui bouffer la fente, sucer ses larges lèvres et fouiller ses deux trous de ma langue intrusive. J’allais enfin pouvoir lui lécher la rondelle, et l’entendre crier son plaisir à la ronde. C’était ahurissant. Je n’avais vu cette femme que trois minutes en tout et je savais déjà ce qui la faisait jouir. Pour résumer la situation de façon éloquente, je souhaiterais préciser, si la vulgarité ne vous offusque pas, que j’en avais la bite au bord des larmes et qu’il s’en fallut de peu que mon slip n’épongeât cette surcharge émotive sans autre stimulus que l’anticipation ...
... des heures à venir. Infiniment plus tard, le brouhaha d’un troupeau d’étudiants reprenant péniblement leurs esprits sonna le glas de ma rêverie. Aude rangeait ses affaires. Déjà, un groupe d’auditeurs motivés s’avançait vers l’estrade dans l’espoir de lui soutirer quelques renseignements complémentaires, et peut-être même de s’attirer ses faveurs, allez savoir. Si c’était l’idée qu’ils se faisaient du « lèche-cul », avec Aude ils étaient loin du compte. Les bavards la retinrent une vingtaine de minutes. Je faisais les cents pas dans le couloir en attendant qu’ils partent. Puis, enfin, Aude fut seule. Elle rangeait un dernier dossier dans son sac au moment où je m’approchais de la porte. Je l’interpellai : — Professeur Dufresne?— Oui.— Fred Bordier, de la revue Art&Langage. Pourrais-je vous parler quelques instants ?— Eh bien, j’ai deux trois choses à faire, mais mon prochain cours n’est pas avant une heure. Que puis-je faire pour vous ?— J’ai assisté à votre présentation un peu par accident et j’aurais quelques questions sur ces deux tableaux de Goya, la Maja Vestida et la Maja Desnuda.— Je vous écoute.— Pensez-vous que l’artiste ait voulu représenter l’antagonisme entre la vie privée et la vie publique de la duchesse d’Albe?— Cher monsieur, je me garderai bien de prétendre savoir ce que l’artiste a voulu dire. Tout ce que je sais, c’est ce qu’il a peint : la même femme, une fois, nue et l’autre fois, habillée. Maintenant, nous avons tous plusieurs noms, plusieurs identités. ...