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Souffler n'est pas jouer (1)
Datte: 10/06/2020, Catégories: Partouze / Groupe
... verre ! Vous voulez quelque chose ? Ça va vous donner un peu de temps pour réfléchir ou pour trouver du liquide. Alors que voulez-vous boire ? Nous sommes entre gens de bonne compagnie. — Une vodka-orange s’il vous plait ! — D’accord, nous vous laissons cinq minutes, ça vous ira pour vous décider ? — Si vous le dites ! — oooOOooo — Ils ont quitté tous les trois la pièce et elle a les idées embrouillées. Dans sa tête, tout un remue-ménage se fait. Comment se tirer de ce mauvais pas ? C’est vrai que dans ce milieu, il ne faut pas jouer avec le feu. Mais comme depuis quelques semaines elle avait le vent en poupe, la baraka, elle pensait vraiment qu’elle allait gagner. Deux mille euros ! Ce n’est pas rien ! Ça ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval non plus. Elle a beau tourner le nom de tous ses amis dans son crâne, elle n’en voit pas un qui soit suffisamment friqué pour lui venir en aide. Puis appeler sa mère... il faudrait donner des explications, elle ne va pas lâcher des biffetons comme ça. Caroline ne trouve aucune échappatoire à son problème. Puis il reste une petite lueur d’espoir quand bien même elle lui parait mince. Juste une petite flamme, celle de la chance revenue. Par contre si elle s’engage dans le jeu, et qu’elle perd, saura-t-elle assumer avec ces trois-là ? Il lui faut donc impérativement gagner. Si elle rentre dans le jeu évidemment. Son téléphone lui démange la main. Les pas qu’elle perçoit sont ceux des trois lascars, l’homme à la coupe en brosse en ...
... tête, ils reviennent dans la salle de billard. — Tenez Madame, votre boisson. Il lui tend un verre, qu’elle attrape en tremblant. Ses lèvres trempent dans cette boisson au goût d’orange acidulée par la vodka. La gorgée qui passe dans sa gorge lui offre un moment de douceur. Les mirettes des trois lascars sont toutes portées sur elle. Sa respiration qui monte et descend fait avancer et reculer ses seins. Il lui semble que ce sont ceux-là qui retiennent les attentions des gaillards en face. Personne ne parle, ils sont pourtant suspendus à ses lèvres, attendant sa décision. Merde ! Comment s’en tirer ? Si elle gagne, c’est parfait, mais dans le cas contraire ? Elle ne se voit pas se foutre à poils devant ces trois types. Elle ne veut même pas songer qu’il lui faudrait... les sucer, les toucher. Trois bites raides dansent derrière ses paupières qu’elle vient de fermer tout en déglutissant une gorgée de breuvage sucré. Un étrange feu s’est allumé en elle. Comme si sa peur se transformait en envie. Ses dessous de bras sont de plus en plus moites, mais ils ne sont plus les seuls à se liquéfier. Elle pense juste un instant que malgré son verre, sa gorge reste d’une sécheresse désespérante. Une impression de tournis comme si elle allait tomber, s’empare d’elle. — Vous... vous êtes certain de ne pas vouloir me faire confiance ? Demain j’aurai votre argent, je vous en donne ma parole. — Madame ! Je ne vous ferai pas l’offense de vous croire plus bête que vous ne l’êtes ! Je vous ai donné ...