L'Ame Soeur
Datte: 14/06/2020,
Catégories:
h,
fh,
hh,
fhh,
ffh,
grp,
hbi,
inconnu,
prost,
hépilé,
complexe,
bizarre,
magasin,
boitenuit,
voiture,
hsoumis,
hdomine,
humilié(e),
contrainte,
BDSM / Fétichisme
chaussures,
Transexuels
Masturbation
rasage,
facial,
Oral
double,
Partouze / Groupe
fsodo,
hsodo,
policier,
... descente de lit. Je suis à genoux les fesses à l’air. Le sol vibre sous le tonnerre grésillant des basses. Qui a allumé la musique à fond ? Et tous ces gémissements de femmes que je perçois autour de moi ? J’essaie de croire à un nouvel assoupissement de mon voisin devant le porno du vendredi soir quand je m’aperçois que quelqu’un m’enjambe. À ma plus grande stupéfaction, j’ai le fantôme de l’opéra au-dessus de ma tête. Pantalon noir, chemise blanche et loup de feutre, il me domine du regard, la queue pantelante. Nom de Dieu, dites-moi que je rêve ! Je n’ai pas le temps de me redresser que de puissantes mains m’attrapent par la taille. À nouveau, la même douleur subite me déchire le fondement. Ça y est, les vers, ça me reprend, mais non ! C’est une queue qui me perce, me troue, m’obstrue ! Il y avait un autre spectre derrière moi, bien plus impressionnant que le premier. Je hurle comme un condamné à l’écartèlement de mes chairs. Par-dessus mon épaule, je vois un véritable malabar s’agiter en moi. Il est habillé d’un justaucorps rouge exhibant sa musculature dissuasive. Je recherche en vain son regard au travers du masque écarlate qu’il porte à la manière d’un héros de comics. « LACHEZ-MOIIII !!! » crie-je, la larme à l’œil. L’une de ces mains veut me faire taire en m’écrasant la figure dans la moquette. Il m’en veut, le bougre ! Du coin de l’œil, je parviens à distinguer l’entremêlement de cuisses s’agitant tout près de moi sur un sofa inconnu. Mises à mâle sous les ...
... saccades de deux hercules généreusement dotés, les muqueuses d’une sylphide se fendent et se froissent sous la brûlure écarlate de la miction. Les piaillements de cette pisseuse semblent vouloir couvrir mes appels à l’aide. Le tumulte de ce qui n’est pas ma chambre grossit. J’essaie tant bien que mal de tourner le museau. « Mais où suis-je, bordel ??? » Je ne crois pas si bien dire. Sous les dorures rococo et les flashes clinquants d’un bar à hôtesses s’agite toute une faune digne des Romains de la Décadence. Des blondes échassières s’agitent sur leurs talons hauts, leurs culs ronds valsant sur les pieux démesurés de play-boys masqués. Sacrebleu, je suis en plein carnaval de Venise et c’est moi le dindon de la farce ! Je vois des courtisanes empalées sur les péninsules de leurs cyranos et la marquise de Pompelamour entretenir l’ardeur de ses gigolos. Il y a même Mickey Maousse qui porte sur ses épaules une espèce de coyote girl, un verre de champagne à la main pendant qu’une autre lui astique la libido. C’est l’orgie. Il y en a partout, sur la scène mais aussi dans les petits salons tout autour. Les images bombardent ma rétine dans une logorrhée nauséeuse de chairs irradiées. Les cons voraces engloutissent les élans de désirs pantagruéliques alors que les pulsations des basses se confondent avec les coups de queue dans mon ventre. La phobie du vagin me reprend. Ce trou incertain qui libère les hommes, les happe ou les tue en son sein, je le porte désormais en moi telle une blessure ...