1. L'Ame Soeur


    Datte: 14/06/2020, Catégories: h, fh, hh, fhh, ffh, grp, hbi, inconnu, prost, hépilé, complexe, bizarre, magasin, boitenuit, voiture, hsoumis, hdomine, humilié(e), contrainte, BDSM / Fétichisme chaussures, Transexuels Masturbation rasage, facial, Oral double, Partouze / Groupe fsodo, hsodo, policier,

    ... Ça change des boudins de l’accueil, hein Francis ? Tâte-moi donc cette came ! — Arrête ! Pas pendant le service !— Elle m’a frappé ! Tu l’as vu comme moi, non ? » Des doigts épais s’infiltrent dans le sillon de mes fesses. Les intrus écartent la ficelle du cache-misère, me fouillent sans ménagement. L’anneau passé, mon conduit s’élargit sans résistance. Je m’appuie contre la cloison, les yeux clos de désespoir, le temps que ça passe. Il remonte loin en moi. Ma propre contenance me terrifie. « Et bien profonde, en plus ! Qu’est-ce que tu en dis si tu suçais mon copain ? me souffle-t-il au creux de l’oreille. Ça devrait te rafraîchir la mémoire pour l’interrogatoire de demain, une bonne bite à travailler ? — On ne devrait pas…— Laisse tomber, personne ne croit ce qu’elle raconte ! T’as pas compris qu’on a affaire à une folle ? Que peut bien ressentir un fou ? » Me voilà dos au mur, encore une fois humilié, à genoux, et le bras toujours endolori par l’énergumène. Dépêche-toi, imbécile, sors ton instrument, qu’on en finisse ! La trivialité de son entrée en matière décuple l’horreur que j’ai de sa trique. Il me harponne au visage. Ma langue amortit la violence aveugle d’une bête chercheuse. Il ...
    ... s’agite de trépidations bornées. Je prie pour qu’il ne me heurte pas la glotte. Il n’a pas d’autre saveur que celle du dégoût. J’appréhende le moment où il crachera sa crème immonde. Il s’enfonce un peu plus et m’impose l’insoutenable vulgarité de ses valseuses. Un dernier espoir me vient au détour d’un haut-le-cœur. Il pousse ses cris désordonnés de misérable petit frustré. Je parviens à temps à lui gerber dessus. Le déshonoré m’insulte, son acolyte se venge sur moi. Qu’importe, calfeutré dans mon fort intérieur, je fais la tortue. Je survis à la tempête. Ils ont quitté la cellule en me laissant à même le carreau. Défait. Détruit. Je n’ai que dix mètres carrés pour jouir du rien d’intimité qu’il me reste. Cela sera bien suffisant. Non contente de m’avoir dépossédé de mon corps et infligé tous ces sévices, l’Autre vient à présent s’approprier mon esprit. Mes paupières me pèsent. Irrésistiblement, ELLE me gagne. Je parviens à connecter encore quelques neurones pour me projeter au début de mon histoire. Non, j’aurais dû laisser vivre ma jumelle plutôt que de subir ce cauchemar éveillé, mais en fin de compte, le repos vient comme un juste retournement de situation.L’Ame Sœur aura eu ma peau. 
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