L'Ame Soeur
Datte: 14/06/2020,
Catégories:
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inconnu,
prost,
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complexe,
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humilié(e),
contrainte,
BDSM / Fétichisme
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Transexuels
Masturbation
rasage,
facial,
Oral
double,
Partouze / Groupe
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policier,
... prennent le relais jusqu’au porte-jarretelles que dévoile une jupe hâtivement troussée. Ce que je croyais n’être qu’une chemise de nuit n’est autre qu’un chemisier stratégiquement entrouvert sur les dentelles noires d’un Wonderbra pour plate. Au milieu de cet hallucinant patchwork, ma bite désœuvrée ferait presque tâche. À moins qu’ELLE… non, pas ELLE… Serrant mes poings de rage, je sens l’irrésistible flambée d’angoisse me parcourir le bide. Je perds la maîtrise de mes muscles. Deux hommes, peut-être plus, tentent de m’immobiliser. Je mords dans le tas. Ils crient, me font lâcher prise, se partagent ma dépouille. Je prie pour qu’ils me tuent. Tout à coup, une détonation retentit. La pression des mains sur mon corps diminue. Les grésillements des basses s’effacent devant les cris des femmes et les bris de verre. « Putain, Raimond ! Il a été touché ! — Non, c’est pas vrai ! Raimond ! » La masse brute du superman en combinaison rouge s’est abattue à quelques mètres de moi. Le fantôme de l’opéra et quelques autres tentent de lui porter assistance. « Bon Dieu, il ne respire plus !!! — C’est pas vrai ! Qui a tiré ? Qui a tiré ???— Attention, couvrez-vous les gars, il est toujours là ! Ne le laissez pas s’échapper !!! Panique généralisée. Des jambes en l’air se re-fagotent en toute hâte derrière un canapé renversé. Le peuple de la nuit se sauve par une porte dérobée. Une call-girl à moitié nue s’entrave à mes bottes et se vautre à mes côtés, le cul en majesté et le gazon luisant. ...
... Je profite de la confusion pour rassembler mes frusques et filer. Un embryon de string me lie les talons. Je n’ai pas le temps de l’enfiler entre mes fesses poisseuses que des hommes en arme investissent la piste de danse, l’arme au poing. « _ POLICE !!! Tout le monde à plat-ventre ! » Echanges de tirs. Des fugitifs tombent sous les balles des nerveux de la République. D’autres se contentent d’avaler leur carte SIM. Un monde s’écroule. Bas les masques. Les cliquetis des menottes remplacent ceux des bijoux de corps et des accessoires sado-masochistes. La fin du cauchemar. Pas sûr. Je fais partie du coup de filet. Les caïds survivants disparaissent dans des berlines banalisées. Je suis le mouvement avec quelques autres dans un fourgon de poulets. On me presse. Handicapé par les talons-aiguille, j’ai comme l’impression de marcher en permanence sur la pointe des pieds. Au moment de monter à l’arrière du minibus, je crois reconnaître ce dénommé « Rudy », menotté entre deux costauds en uniforme. « Si tu parles, t’es foutue ! » me lance-t-il. Que m’importe désormais ! Je m’avachis douloureusement sur la banquette en skaï du panier à salade. Assise en face de moi, une excentrique femme en latex côtoie une petite bêcheuse en larmes. Aux luisances vénéneuses de l’une répond la tiédeur mate de l’autre. « Arrête de chialer comme une madeleine, Annie ! » lâche Catwoman, agacée, à sa voisine d’infortune. Je me désintéresse d’eux. Le front appuyé contre la baie vitrée, je n’aspire qu’à un ...