Douce Laurence - Histoires de Sexe

Douce Laurence

... peu hésitante, je lui ai proposé de l’accompagner, si ça pouvait la rassurer. Elle a dit oui, je suis venue.— Ok, et …— On a sonné, mais tu n’as pas répondu. On a alors frappé à la porte, mais tu ne répondais toujours pas. En collant mon oreille, j’ai entendu la télé qui fonctionnait. En tournant la poignée, on s’est aperçu que la porte n’était pas fermée à clef. Mais comme tu ne répondais pas, on a eu peur. On a eu peur que tu aies fait une bêtise.— Tu veux dire que vous pensiez que j’aurais pu…— Oui, tout à fait ! Bref, on t’a trouvé étendu, nu, sur le canapé. Tu dormais apparemment profondément. On s’est regardées et on en a eu envie. On s’est comprises sans se parler. La suite tu la connais.— Oui…et je n’arrive toujours pas à le croire.— Tu n’arrives pas à croire quoi ?— Toi ! Toi ici ! Toi et moi ! Comment ai-je pu être si aveugle ! Comment ai-je pu ne pas l’avoir vu ?— Parce que tu le cherchais et ne le laissais pas venir à toi.— Je ne te comprends pas !— Tu cherchais l’amour ! Mais il ne se cherche pas ! Il est là, souvent devant nos yeux. Mais nous ne le voyons pas toujours, car il est masqué pas nos envies et nos visions qui déforment la réalité. Envies et visions formatées par la société et souvent ne nous appartenant pas, ne nous ressemblant pas. Scotché, je suis littéralement scotché par ce qu’elle vient de me dire. C’est tellement empreint de vérité, tellement vrai, si simple. Comme le dit l’adage "pourquoi chercher midi à quatorze heures ! Que l’homme peut être ...

... aveugle, lui qui se croit omniscient. Sur cet intermède intellectuel, je me lève et débarrasse le plateau, le ramenant à la cuisine. De la chambre me parvient la voix de Laurence. — Dis moi, j’ai une question super perso à te poser !— Pose, pose, on verra bien si je réponds.— C’est bien toi kiki86 ?— Quoi ?— C’est bien toi kiki86 ? La voix s’est rapprochée. Je me retourne et la vois au seuil de la porte. Elle me fixe. — Alors ? C’est bien toi kiki86 !— Oui…pourquoi cette question ?— Ainsi, c’est donc moi qui ai sauvé l’archange de lui-même ! Un ange sauvant un archange ! Je comprends, je comprends mieux, maintenant, ces échanges que j’avais avec un, en l’occurrence une, certain "ange" sur un site d’échange. Le dit "ange" semblait en savoir long sur moi. Je comprends mieux. Nos regards se croisent et sans crier gare, un fou rire nous prend. Je me précipite vers elle, décidé à l’attraper, mais elle en décide autrement. Elle fuit, courant dans le séjour, tournant autour du canapé. Je cours après elle, d’autant plus attiré par le spectacle qu’elle m’offre. Le spectacle de sa chute de reins, de son superbe fessier qui me nargue ! Elle continue sa course, se dirigeant vers la chambre, mais plus rapide qu’elle, je la plaque sur le lit. Tout au long de cette poursuite le fou rire ne nous avait pas quittés. Mais là, on ne rit plus. Il nous a quittés aussi subitement qu’il est arrivé. Je me presse contre elle, contre son dos, contre ses reins, contre ses fesses, mes jambes s’insinuant ...