Une erreur de la nature. Deuxième partie. - Histoires de Sexe

Une erreur de la nature. Deuxième partie.

... crainte et l’incrédulité. — Mon dieu, j’ai eu si peur…— De quoi, au juste ?— J’ai bien cru que cette fois-ci, je t’avais tué.— Oh, ne t’inquiète pas, le professeur et toute l’équipe étaient au courant de ce qui allait se passer, ils avaient prévu des sédatifs au cas où tu serais allée trop loin.— N’empêche… Tu n’as pas trop mal ?— Disons que ça me lance quand même pas mal…. À mon avis, ce n’est pas tout de suite que je pourrais te refaire l’amour.— Aucune importance, moi je te le ferai. D’ailleurs, j’attends que l’infirmière soit passée, et je te promets la plus somptueuse fellation de toute ta vie. Charmant programme ! Elle poursuit. — Sinon, Tsen et Lhamu m’ont expliqué ce que tu as fait pour moi. C’est incroyable… Tu es certain que je méritais vraiment que tu prennes autant de risques ?— Je ne sais pas, mais tu ne l’aurais pas fait pour moi ?— Si, bien sûr, mais moi, le froid, le chaud, la faim et la soif, je ne sais pas ce que c’est. Je ne saurai jamais comment te remercier.— J’ai bien une petite idée sur la question, mais chaque chose en son temps. Quelque chose me dit que si je la demandais, là, maintenant, en mariage, elle serait capable de me démancher l’autre épaule et de m’estropier pour de bon. — Tiens, voilà l’infirmière… Pendant que la praticienne m’ausculte, Tracy est en train de me jouer un petit tour pas piqué des hannetons. Je ne l’avais pas remarqué, mais elle est nue sous son manteau, et s’ingénie à l’ouvrir et le fermer dans le dos de ma soignante… — Mais ...

... calmez-vous, à la fin… Votre cœur vient de s’emballer, que se passe-t-il ? Je me vois mal lui répondre que, pendant qu’elle officie sérieusement, la femme que j’aime est en train de me faire une sorte de strip-tease assez croquignolet. Par contre, malgré tous mes efforts pour la cacher, la fille finit par remarquer mon érection. Elle se retourne brusquement, juste le temps de voir Tracy refermer précipitamment son manteau. — Ah, je vois, sourit-elle. Bon, je vais vous laisser… Puis, s’adressant à ma dulcinée : — Essayez de ne pas trop l’abîmer, cette fois… ---ooooOoooo--- Trois mois se sont écoulés. Le professeur Monceau a tenu à être présent alors que nous reconduisons Tsen et Lhamu à l’avion qui les ramènera au Tibet. — J’aurais bien aimé assister à l’accouchement, mais elle a préféré que le petit naisse là-bas.— Oui, mais comme vous êtes le parrain de la petite, ils reviendront.— Je le crois aussi.— Sinon, vous allez révéler l’existence des Neandertal au monde ?— Absolument pas.— Mais pourquoi ? Votre nom serait à tout jamais gravé dans l’histoire de l’humanité tout entière… Sans parler des retombées financières. Il sourit. — Vous savez, depuis des milliers d’années, notre espèce à nous se plaît à inventer des races là où il n’y en pas, race noire, race jaune, race juive et j’en passe, pour mieux les massacrer ensuite, soupire-t-il. Pourtant, on sait tous que la seule race qu’il faudrait vraiment exterminer jusqu’au dernier, c’est celle des cons… Puis, après, un silence. — ...