Une erreur de la nature. Deuxième partie. - Histoires de Sexe

Une erreur de la nature. Deuxième partie.

... Notre ami risque à la fois d’être terriblement heureux mais d’avoir aussi très, très mal. Je sais de quoi je parle, la première fois que Lama et moi avons fait l’amour, il m’a cassé le bras… Vous savez, même si l’on sait qu’il ne l’a pas fait volontairement, ça surprend…— Vous n’êtes pas rancunière, puisqu’il est apparemment toujours votre conjoint !— Peut-être parce que tout le temps qu’a duré ma convalescence, il a été le plus doux et le plus attentionné des hommes. Bien peu de ceux de notre espèce l’auraient été à ce point, vous pouvez me croire. Et depuis, c’est une crème. Je m’assieds à côté du lit de Tracy, et je prends sa main. Elle est chaude, elle ne l’était plus depuis son hémorragie. Par contre, elle ne se réveille pas. Quoi, que… Est-ce mon imagination, où est-ce que j’ai cru voir sa tête bouger légèrement ? C’est cela, elle revient à elle ! Je me retourne alors, pour appeler le professeur, mais je n’en ai pas le temps. Une énorme masse vient de me tomber dessus, et elle me plaque au sol. Mes vêtements ne font pas long feu, même mon jean se retrouve déchiré tel un mouchoir en papier. Par contre, mon épaule vient à nouveau de se déboîter, je grimace, mais cela n’arrête pas le moins du monde la tornade qui vient de s’abattre sur moi, engloutissant mon sexe comme si sa vie en dépendait. Douleur ou pas douleur, Tracy me pompe avec une telle vigueur que mon engin se redresse, et sans me laisser une seconde de répit, elle s’empale sur ma queue. Puis, tout en serrant ...

... son sexe au-delà de l’imaginable, elle commence une cavalcade effrénée qui vient bien vite au bout de ma résistance, puis elle s’écroule sur moi. Quelques instants plus tard, elle reprend doublement ses esprits. — Mon dieu, je te demande pardon… Ton épaule… En fait d’épaule, je crois bien que la clavicule, sans doute par solidarité, en a profité pour faire partie du voyage. J’ai atrocement mal, mais pourtant, je m’en fous. Par contre, faut reconnaître que pour prendre Tracy dans mes bras, ce n’est pas gagné. Elle se redresse alors, et remarque soudain l’endroit où elle se trouve, ainsi qu’une bonne partie de l’équipe soignante, mi-hilare, mi-inquiète, derrière la vitre. — Attends, ils ont tout vu ? demande-t-elle, inquiète.— Ah, je crois bien, et du début à la fin. Cela dit, ça fait plaisir de voir que tu vas mieux… Le professeur et toute l’équipe entrent alors. — Venez, Tracy. Vous allez visiblement mieux mais des examens complémentaires sont souhaitables.— Par contre, vous, dit-il tandis que l’on m’emporte dans un matelas coquille, vous feriez bien un jour de vous tatouer sur le corps quelque chose dans le genre « attention, fragile, à manipuler avec précaution »… Ce serait plus prudent. ---ooooOoooo--- La veille, j’ai donc été opéré de cette fameuse épaule, et une broche – ou une plaque, je ne sais pas trop – renforce désormais ma clavicule. Cette fois, c’est donc moi qui suis dans le lit d’hôpital, Tracy se tient à mes côtés, et son regard reflète à la fois la joie, la ...