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Réconfort & vieilles dentelles. III. La location d'été (3)
Datte: 20/06/2020, Catégories: Hétéro
Le lendemain matin, je traînai au lit encore plus tard que d’habitude. J’avais la gueule de bois. Le soleil était aveuglant. Je n’avais pas les idées claires mais le moral était meilleur. Je me pris une bonne dose de café, puis en début d’après-midi je partis en vadrouille avec mon appareil photo et quelques bouquins retrouver des endroits que j’avais aimés, bien décidé à jouer au chasseur d’images. Les brumes d’alcool se dissipaient peu à peu, j’avais le cœur léger et je fis de belles rencontres. Tout d’abord toute une famille d’Américains venus chercher un peu de leur histoire familiale près d’un monument aux morts de la guerre 14. Je leur racontai ce que je savais de l’histoire de cette sale guerre, cette boucherie, et de celle de la région. Puis dans un village qui avait été reconstruit grâce à une bienfaitrice étrangère je rencontrai justement ses descendants. Ce sont eux qui me donnèrent un cours d’Histoire. Cette région était bien évidemment sympathique. Il fallait juste avoir la chance de tomber sur les bonnes personnes. Avoir la chance d’être là au bon moment. Pas facile dans cette région désertée, surtout au mois d’août. Je rentrai assez tard après avoir dîné, par flemme, dans un petit bouiboui que j’avais eu la chance de trouver sur ma route. J’avais plein de photos dans mon appareil, dont les photos des personnes que j‘avais rencontrées et qui avaient accepté que je les mette dans ma boîte. Même la « châtelaine » avait bien voulu, de bonne grâce, que je ...
... l’immortalise devant l’église du village, et devant le petit château appartenant à sa famille. Avec la promesse de leurs envoyer ces photos par mail. Il devait être aux alentours de 21H. Le soir tombait. Marie-Annick se montra à la porte, et la voyant ouverte, entra. Elle portait une espèce de grande tunique informe, en coton, qui lui descendait jusqu’à ses larges chevilles, des sabots en plastique (qu’elle devait trouver confortable pour aller et venir dans son jardin et ses vergers.) Il était évident – et sans avoir à devoir la regarder bien longtemps - qu’elle ne portait pas de soutien-gorge. Pour plus de confort également, sans doute. A son âge, il y avait longtemps que ses seins ne tenaient plus bien hauts. Mais à leur forme qu’on appréhendait à travers sa tunique claire, il était également évident qu’ils avaient un beau volume ! Elle ne semblait donc pas gênée de se montrer ainsi à moi ; car bien que n’étant pas impudique, cette tenue aurait attiré les yeux (et les mains !) de n’importe quel homme, surtout un tant soit peu sevré. Elle pensait peut-être qu’ayant un moral dans les chaussettes, j’avais une libido qui s’était fait la malle. Dire que ma libido était débordante aurait été mentir, néanmoins, selon les jours, j’avoue que j’avais des « idées » et il ne me suffisait que de les suivre, avec l’accord de celle qui les inspirait, pour la réveiller. Et puis, mon humeur avait été joyeuse et enjouée toute la journée, sans doute parce que le soleil et la clarté du ciel azur ...