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Réconfort & vieilles dentelles. III. La location d'été (3)
Datte: 20/06/2020, Catégories: Hétéro
... complimenter sur son savoir, sa mémoire, et son talent pour « captiver son auditoire. » Touchée : elle rougissait de plaisir. Elle sourit, baissa un moment les yeux. Mon attitude était de façon flagrante dans le registre de la séduction. J’avais la forme. J’étais en train de ferrer le poisson. « Et la carpe de l’étang va bientôt être farcie » me dis-je, n’espérant pas trop présumer de mon avantage. Aussi me décidai-je à revenir sur ce qui s’était passé la veille au soir. Il fallait que je l’apitoie un peu, que je l’emmène sur le terrain du pauvre veuf esseulé. Et en manque… (Et peut-être pas seulement d’affection, me disais-je.) « - Excusez-moi pour hier soir » enchaînai-je sans transition, et un peu enhardi par l’alcool qui me montait aux tempes, en même temps qu’à ses joues. « Je ne vous ai pas donné une très belle image de moi-même » lui dis-je doucement. « - Non, ça n’est pas grave. Je comprends que ça ne doit pas être drôle pour vous tous les jours. Et on ne se remet pas d’un deuil d’un seul coup, en quelques mois, c’est normal. — Oui exactement. Mais je me suis un peu laissé aller. Et avec votre gentillesse… Je veux dire : avoir une présence féminine comme ça… J’ai un peu craqué. — Non, mais il n’y avait pas de problème. Je comprends très bien. — Même s’il est très fort, un homme a besoin d’une femme de temps en temps, de sa douceur, de sa compassion… et quand ça arrive, ça le fait fondre. Rien ne remplace une femme. — Oui, je le sais bien. Pourtant je ne pense pas ...
... être tellement douce de caractère… — Si si… En tout cas ça m’a fait tellement de bien. » Tandis que nous discutions je m’étais rapproché insensiblement. Je me trouvais désormais tout près d’elle. Nous étions côte-à-côte devant la table. Je percevais la chaleur de son corps, qui m’irradiait ; je songeais, tout émoustillé, qu’entre ce corps, sa surface corporelle et moi, il y avait si peu de choses ! Et posant ma main droite sur sa taille, juste au-dessus de sa hanche généreuse, je laissai aller doucement ma tête sur son épaule gauche. Je respirai profondément : « - Hum, vous sentez bon » lui soufflai-je. J’étais en train de jouer mon va-tout à ce moment précis. Elle était loin d’être idiote et devait bien comprendre ce que signifiait cette main posée sur elle, sachant ce que devait être la libido d’un homme seul, encore jeune, sevré (du moins théoriquement) depuis longtemps ; surtout après les propos ambigus que je venais de lui tenir. Je n’étais plus un gosse. Je me disais donc qu’elle allait sans doute se soustraire doucement à ma main, à ma tête, d’autant que je n’étais plus mélancolique ce soir, et qu’elle n’avait donc aucune raison de me laisser prolonger ainsi ce geste tendre. Mais elle ne bougea pas, je décidai donc d’enchaîner immédiatement, poussant mon avantage : potpkkhe Je posai ma deuxième main de l’autre côté de sa taille, et me pressai lentement contre elle, mon pubis rencontra son fessier. Immédiatement je me mis à bander très dur ! Je plongeai littéralement mon ...